Les joueuses WTA et les joueurs ATP à pied d’œuvre en Australie

2 janv. 2023 à 17:07:20 | par Eli Weinstein

Le tennis est de retour. La saison 2023 bat déjà son plein. La United Cup enflamme les courts de Perth, Brisbane et Sydney. Un ATP 250 et un WTA 500 se jouent à Adélaide, et quelques Gaulois (irréductibles ou presque) disputent le Challenger de Nouméa. Petit tour d’horizon.

Quand je vous dis que ça ne s’arrête jamais. Il y a tout juste quinze jours, j’écrivais ma lettre au Père Noël et je vous souhaitais de bonnes fêtes. Et nous voici de retour ! Déjà ! Quant aux joueurs, qui soit dit en passant se plaignent souvent d’un calendrier trop chargé, ils n’ont quasiment pas arrêté, entre les interclubs, les exhibitions, puis, passage obligé, la préparation physique. De toute façon, la grande majorité d’entre eux sont des hyperactifs, donc ne vous inquiétez pas, ils vont très bien.

D’ailleurs, ils sont tous déjà à pied d’œuvre à différents endroits.

Une grand majorité à la United Cup

2023 (et un peu 2022) a marqué l’inauguration d’une énième nouvelle compétition par équipe : la United Cup. Celle-ci est un « love child » entre l’ATP Cup et la Hopman Cup (qui sera d'ailleurs disputée à Nice pour les cinq prochaines années, du 19 au 23 juillet en 2023). Le format est similaire à une Coupe Davis ou Billie Jean King Cup. Six poules de trois équipes disputent des rencontres en trois points gagnants. Les rencontres se décomposent en deux simples dames, deux simples messieurs et un double mixte. Chaque équipe est formée de quatre joueuses, quatre joueurs et un/une capitaine qui, s'il/elle le souhaite, peut jouer. Comme à l’ATP Cup, trois sites ont été désignés pour les matches de poules (Brisbane, Sydney et Perth). De chaque site ressortira une équipe (celle qui aura remporté la finale entre les deux premiers de chaque poule), puis ces trois équipes, accompagnées de la meilleure deuxième toutes poules confondues, se retrouveront à Sydney pour des demi-finales et une finale. 

Concernant le prize money, je ne vais pas vous le détailler car, même à la Nasa, ils n’y comprennent rien (regardez par vous-mêmes ), mais ce que je peux vous dire est que la somme totale distribuée s'élève à 15 millions de dollars. Mais là n’est pas la seule raison pour laquelle les équipes sont si bien garnies. En effet, si, parmi les participants, on peut compter Rafael Nadal, Iga Swiatek, Taylor Fritz, Caroline Garcia, Casper Ruud, Maria Sakkari, Matteo Berrettini, Petra Kvitova, Stefanos Tsitsipas, Paula Badosa et bien d’autres, c’est aussi parce que cette compétition, en plus d’un « prize money » attractif, distribue également des points précieux. Encore une fois, les quantités varient selon le classement des uns et des autres, celui des joueurs battus, mais le maximum à empocher est tout de même de 500 points. 

La troisième raison, et sans doute la plus importante, est que cette compétition permet de joindre l’utile à l’agréable. La majorité des joueurs présents seront ensuite à Melbourne et profitent de ce tournoi pour parfaire leur préparation à l’Open d’Australie. Pour ceux qui n’iront pas en raison d’un classement trop faible, ils vont tout de même démarrer 2023 (bonne année au fait !) avec un prize money, quoi qu’il arrive, plus conséquent que ce qu’ils auraient touché sur des « Chall » ou des Futures. Et tout cela se fait dans une atmosphère d’équipe, ce que paradoxalement, les joueuses et joueurs de tennis aiment par-dessus tout.

Pour le moment, l’équipe de France se porte bien avec Alizé Cornet, Adrian Mannarino, Caroline Garcia, Arthur Rinderknech, Manuel Guinard, Léolia Jeanjean, Edouard Roger-Vasselin (capitaine/joueur) et Jessika Ponchet. Elle a marché sur l’Argentine (5-0). Che ! Et elle affronte maintenant la Croatie pour la première place de la poule. Durant la première rencontre, lorsque la revanche a été prise sur l’Argentine, « Manna » (qu’on a vu avec Nicolas Mahut dans un échange très sympa en toute fin d’année dernière) a ruiné le suspense pour le point de l’année et ce dès le 30 décembre 2022 !

Un autre groupe à Adélaide

À Adélaide, ville ne faisant pas partie de la United Cup, on dispute un ATP 250 et un WTA 500. Chez les hommes, la tête de série numéro 1 n’est autre que Novak Djokovic. Le Serbe, qui s’était fait jeter du territoire l’année passée avec pertes et fracas, est de retour, là où, techniquement, il aurait dû être interdit de séjour pendant trois ans, comme le prévoit la loi pour quelqu’un qui est expulsé en raison d’un visa non valide. Comme quoi, le « Djokogate » de l’an dernier n’était autre qu’une grande manœuvre politique face au Covid. D’ailleurs, « comme par hasard », le premier ministre qui avait dégagé l’énorme « criminel » qu'était Novak Djokovic n’est plus le même. Bref, Novak Djokovic est à Adélaide. D’autres ont aussi fait ce choix d’un tournoi individuel, comme Félix Auger-Aliassime, Jannik Sinner, Andrey Rublev ou encore Holger Rune. Dans le tableau féminin, on retrouve notamment Ons Jabeur, Elena Rybakina, Daria Kasatkina et Aryna Sabalenka. 

 

Benoît Paire en Nouvelle Calédonie

Et puis il y a Benoit Paire, qui veut se relancer. Le Français dispute le Challenger de Nouméa en compagnie d’autres Français comme Laurent Lokoli, Hugo Grenier et Geoffrey Blancaneaux. Avant d’aller jouer l’épreuve des qualifications à Melbourne, Paire, qui est actuellement classé 179e mondial, n’avait pas trop le choix que de disputer un Challenger. Au premier tour, il a battu une wild card française : Victor Lopes qui est classé 1/6. Ce dernier lui a tout de même pris quatre jeux. Mais l’essentiel était pour Benoît de ne pas démarrer 2023 avec une défaite face à un joueur de seconde série. Sans quoi, on ne sait pas quelle décision aurait pu être prise à chaud...

 

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