Comme d’hab, l’année reprend en douceur... Pas du tout ! La saison 2022 démarre sur les chapeaux de roues. Franchement, j’aurais pu vous parler du « default » de Corentin Moutet à Adélaïde, face à Laslo Djere, pour le 2e match de sa saison et, étonnamment, pour la première fois de sa carrière. Trop de f—- you sur le court pour que l’arbitre puisse laisser passer.
J’aurais également pu choisir de vous parler de la perf réalisée par Ugo Humbert face à Daniil Medvedev pour le premier match de la saison du Français. Le contrat de 5 ans signé entre Décathlon et Gaël Monfils aurait également pu faire l’objet d’un article.
Mais c’est évidemment le cas de Novak Djokovic sur lequel j’ai décidé de me concentrer. J’entends déjà les « team Djokovic » qui disent (si tant est qu'ils me lisent encore…) « Il va encore déverser son venin haineux viscéral sur Novak ». Et bien pas du tout. Non pas que j’aie pris la résolution de ne plus critiquer Djokovic - je vous rassure, mon esprit critique à l’égard du numéro 1 mondial, comme pour tous les autres, demeure intact, merci beaucoup -, mais je ne pense pas que le Serbe soit le coupable dans cette histoire. Je m’explique.
Serrer très fort les fesses pour ne pas choper le covid
Novak Djokovic ne serait pas vacciné. Dont acte. Chacun est libre. Seulement pour le Serbe, les conséquences sont dévastatrices : il ne peut concourir à l’Open d’Australie où la non-vaccination est rédhibitoire.
Pourtant, malgré la rigidité légendaire des « gentils » Australiens, Novak Djokovic a obtenu une dérogation pour se rendre sur le continent océanique afin d'y défendre son titre et, pourquoi pas, devenir pour la première fois, l’unique recordman de titres en Grand Chelem avec le tant convoité 21 !
Je ne suis pas en contact avec Novak ou son clan, mais pour avoir voyagé récemment hors UE, je peux vous dire que les pays ne rigolent pas du tout avec les étrangers qui arrivent chez eux, qui plus est, potentiellement en étant porteur du covid. Il faut faire des PCR, être vacciné, télécharger des applications du type TousAntiCovid et, enfin, serrer très fort les fesses pour ne pas choper le covid après avoir fait le test d’avant-départ, de manière à ne pas être positif à l’arrivée. Imaginez-vous faisant un voyage vers, je ne sais pas moi, l’Australie par exemple, et débarquer de deux vols de 24 heures cumulées pour être finalement contrôlé positif et partir en quarantaine…
Il était content et l’a fait savoir
Bref, ce n’est pas patte blanche qu’il faut montrer avant de monter dans l’avion mais deux pattes. Et en ce qui concerne l’Australie, c’est carrément un arbre généalogique avec analyses ADN sur 8 générations qu’il faut présenter. Du coup, le laisser voyager pour, à l’arrivée, lui tomber dessus comme s’il s’agissait d’une surprise est totalement injuste.
Je suis franchement choqué par le/les gouvernements australiens qui, sur fond de guerre électorale, se refilent la patate chaude. Un coup, c’est le gouvernement local qui statue puis, finalement, c’est le fédéral qui s’en charge, avant que la décision n’en revienne à la police des frontières. Et pendant ce temps-là, ils empêchent un des trois plus grands joueurs de tous les temps d’exercer son métier.
Pour terminer, et pour ceux qui disent que Novak n’aurait pas dû poster sa photo sur Instagram, je dis que là aussi c’est un peu facile. Le type demande une dérogation, l’obtient, et peut enfin partir en Australie. Il était content et l’a fait savoir. Je ne vois pas où est le problème.
Encore une fois, messieurs dames les décideurs australiens, si vous n’aviez pas l’intention de le laisser entrer sur votre territoire, alors il ne fallait pas le laisser monter dans, non pas un, mais deux avions !
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