L’actualité tennis (mais pas que) de la semaine : Nadal, doigt d’honneur et gros avocat

16 févr. 2021 à 06:00:00 | par Florian Cadu

Rafael Nadal
We Are Tennis by BNP Paribas vous propose un condensé de l’actualité tennis de la semaine écoulée, sur les courts comme en dehors. Une semaine d’Open d’Australie où une spectatrice a brandi un doigt d’honneur à destination de Rafael Nadal, et où le plus gros avocat du monde a été trouvé à Hawaï.

Lundi 8 février

Des larmes, pour commencer la semaine. Et pas celles du pilote américain Josh Herrin, qui entre dans le Guinness Book après avoir parcouru 30 mètres sur sa moto à 162,4 km/h avec… le coude posé au sol. Car ce record est bien moins douloureux que la défaite de Gaël Monfils au premier tour de l’Open d’Australie. Après sept défaites d’affilée et aucune victoire depuis un an, le Français a les yeux mouillés en conférence de presse. « Je joue mal, je n'arrive pas à servir, je n'arrive plus à faire un coup droit, je fais des fautes, je suis six mètres derrière, je mets des bâches… Je me sens jugé, je suis déjà à terre et vous me tirez dessus… », s’attriste le onzième joueur mondial. Un spleen Tonic avec Benoît Paire, également éliminé dès son entrée dans la compétition, pour se consoler ?

 

Mardi 9 février

Encore une aventure en deux roues, mais cette fois sans moteur : opposée à la redoutable Ashleigh Barty, Danka Kovinić encaisse un sévère 6-0, 6-0 et quitte l’épreuve à vélo. Un échec encore plus lourd à porter que le plus gros avocat du monde, pesant 2,54 kilogrammes, et trouvé par la famille Pokini habitant l’ile de Maui (Hawaï). Pas besoin de chercher à manger jusqu’à la fin du tournoi du Grand Chelem, au moins.

 

Mercredi 10 février

Trois problèmes différents, trois solutions. Victime d’une blessure à la cheville durant son premier set contre Sara Errani, Venus Williams serre les dents pour ne pas abandonner et terminer sa rencontre avec les honneurs malgré un large revers (6-1,6-0). De leur côté, des parents vivant à Limoges (Haute-Vienne, France) choisissent l’option musclée face à leur enfant qui refuse de débarrasser son assiette : appeler les autorités et faire venir une équipe de police, rien que ça, pour résoudre ce « gros différend familial ». Enfin, si Nick Kyrgios se met en colère contre le détecteur de let qu’il considère peu fiable – « Éteignez la machine, ou je ne joue plus ! », l’Australien parvient à rester concentré jusqu’au bout pour se qualifier en cinq sets. Nick, l’œil du flic.

 

Jeudi 11 février

Avez-vous déjà vu… deux Italiens se prendre le chou dans leur langue maternelle à la fin d’une partie ultra serrée ? Maintenant, oui. L’incorrigible Fabio Fognini et le loser Salvatore Caruso se taquinent par paroles interposées pour ce tout premier duel 100% Italia de l’ère open en Australie. Cela s’achève par un super tie-break stressant mais pas sur une accolade sentimentale… Un superviseur doit même venir séparer les deux enfants de la Botte, manifestement fâchés. « On va discuter, ne vous inquiétez pas. Je vous tiendrai au courant et si vous me donnez votre numéro, je vous enverrai un message », se marre ensuite Fognini, le gagnant du jour, devant les journalistes, ravi de faire la pluie et le beau temps de ce jeudi. En parlant de météo, une vague de froid s’abat sur la France où la chaine BFMTV montre des images de la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour parler de… Strasbourg (Bas-Rhin). Rien de grave, seulement 160 km de différence.

 

Vendredi 12 février

En général, lorsqu’un match se dispute en cinq manches et n’est pas perturbé par la nuit ou le temps, les tribunes sont davantage remplies à la fin du combat qu’au début. Mais pour ce Novak Djokovic-Taylor Fritz, c’est tout le contraire. La faute à qui, à quoi ? A ce coronavirus, bien entendu, qui force le public à quitter les lieux en pleine partie en raison d’un cluster identifié dans un hôtel provoquant un reconfinement de cinq jours imposé avant la fin de la journée. Souffrant des abdominaux, le Serbe s’en sort tout de même à huis clos dans un court subitement vide. Surtout, qu’il ne se serve pas d’une colle extra-forte s’il veut remettre ses muscles à l’endroit. Tessica Brown, résidente de Louisiane (Etats-Unis), a tenté cette technique sur sa tignasse pour remplacer son gel habituel et le regrette encore : sa coiffure n’a pas bougé d’un poil depuis un mois, et elle se retrouve dans l’obligation de réaliser une intervention chirurgicale afin d’enlever la substance chimique fixée sur son crâne. Heureusement, son appel à l’aide sur Internet lui a permis de récolter 15 000 dollars de dons. Tirée par les cheveux, cette histoire.


 

Samedi 13 février

« L'alcool désinhibe, mais je suis déjà comme ça d'habitude. Je ne suis vraiment pas fan de Nadal, il est ennuyeux et il a tout le temps ses rituels de troubles obsessionnels compulsifs. Le fait que mes photos soient devenues virales montre bien à quel point ses matchs sont ennuyeux, sinon pourquoi se focaliserait-on sur une spectatrice ? En fait, je me trouvais dans cette tribune parce que j'avais acheté un billet pour le match féminin précédent Coco Gauff-Elina Svitolina et je suis ensuite restée pour regarder l'ennuyeux Nadal. » Telles sont les justifications de la supportrice qui, quelques jours plus tôt, s’est permis de faire des doigts d’honneur à l’Espagnol pendant sa rencontre. « Arrête avec tes tocs ! », lui aurait-elle lancé. « Il m'a regardé, et c'est là que je lui ai fait un doigt d'honneur », continue-t-elle. Un geste qui avait nécessité une courte interruption pour calmer l’agitée, sous les yeux et le sourire de l’insulté. Lequel avait qualifié cet épisode d’« étrange, mais marrant » : « Elle a peut-être bu trop de gin ou de tequila, je ne sais pas. C'est vrai que j'étais surpris, mais en même temps je pensais : “Pauvre fille”, parce qu'elle était probablement ivre ou quelque chose comme ça. » Autre événement aussi bizarre que drôle, un Américain de 90 ans nommé Aaron Epstein dépense 10 000 dollars pour acheter un encart de publicité dans différents journaux et pour y afficher une lettre ouverte à son opérateur téléphonique en lui réclamant une meilleure connexion.

 

Dimanche 14 février

C’est la Saint-Valentin ! Si vous avez la chance d’être deux (ou plusieurs), il vous est possible d’offrir un cafard en guise de cadeau à votre (vos) moitié(s) : depuis quelques années, le zoo du Bronx (New York) a en effet transformé les blattes siffleuses de Madagascar en symboles de love et les propose à la vente pour l’occasion. Si vous êtes malheureusement seul, attention aux plaisirs solitaires : un Japonais vient par exemple de terminer à l’hôpital à cause d’un orgasme, une hémorragie cérébrale s’étant déclenchée en pleine masturbation. Et si vous ne savez pas franchement quelle est votre situation, vous ne résisterez pas à Aslan Karatsev : nouvelle hype de l’Open d’Australie, le numéro 114 à l’ATP issu des qualifications renverse Félix Auger-Aliassime pour atteindre les quarts de finale (joueur le moins bien classé à aller aussi loin dans la compétition depuis Patrick McEnroe, en 1991) et n’en finit plus d’afficher un visage sexy (fessée infligée à Diego Schwartzman, superbe 6-0/6-1/6-0 contre Egor Gerasimov, deux sets seulement concédés dans le tournoi…). Enfin une bonne raison d’être amoureux !

 

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