Gael Monfils

La Monf sera toujours la Monf… Celui qui nous fait retenir notre souffle dès qu’il entre sur un court, celui qui peut enflammer tout un stade en deux coups de raquettes arrivés tout droit d’une autre planète. Comme il l’a encore fait par exemple à l’US Open en 2021, face à Jannik Sinner, avec cette remontée fantastique – en vain – devant un public américain en feu tout acquis à la cause du Français. La quarantaine arrivant à grands pas, l’ancien n°6 mondial (2016) est pourtant plus proche désormais de couler des jours heureux en famille avec son épouse Elina Svitolina et leur petite Skaï née fin 2022, que d’un nouvel élan. Mais malgré les blessures récurrentes, il n’a jamais renoncé, continuant à se faire et à nous faire plaisir. La preuve, ces trois titres (les 11, 12 et 13e) début 2022 à Adélaïde, fin 2023 à Stockholm et début 2025 à Auckland. Mais aussi ce nouveau quart en Masters 1000, à Toronto à l’été 2023, avec une victoire sur Tsitsipas. Ou encore ce succès en trois sets sur Alcaraz à Cincinnati en 2024. Ou enfin ce match gagné face à Taylor Fritz (n°4) lui ouvrant la porte des huitièmes à l’Open d’Australie 2025. Alors malgré les blessures et les coups de mou, on y croit encore, à ses incroyables qualités physiques, à sa puissance au service et en fond de court, ou encore à son sens du jeu. Et on se dit qu’on a très envie de le voir continuer à faire le spectacle comme lui seul en est capable. Encore et encore, jusqu’à la fin, programmée en 2026, année de ses 40 ans.