Avant de partir en vacances pour quinze jours, je voulais justement souhaiter de bonnes vacances à certaines personnes.
Je commence évidemment par Rafael Nadal. J’ai vu qu’il se réentraînait afin de préparer son retour sur le circuit qui, a priori, se fera à l’occasion du Masters 1000 du Canada, disputé cette année à Montréal. Après son début de saison incroyable, puis ce forfait pour la demi-finale de Wimbledon en raison d’une blessure abdominale, Rafa va attaquer la seconde moitié de l’année, on l’espère, en grande forme. Il n’a aucun point à défendre et peut donc même s’imaginer terminer l’année numéro 1 mondial. En attendant, il s’entraîne et se ressource. Alors bonnes vacances Rafa !
Une cheville qui s’était pliée à 90°
Dans la famille « Big 3 » et potentiel GOAT, je voudrais également souhaiter d’excellentes vacances à Novak Djokovic. Malheureusement pour lui, les vacances du désormais 7e mondial vont sans doute se prolonger en raison d’une impossibilité de voyager aux Etats-Unis pour cause de schéma vaccinal non conforme. Novak n’est tout simplement pas vacciné et en l’état, il ne peut entrer sur le territoire américain. Je souhaite que les Etats-Unis modifient leur politique, non seulement pour Novak Djokovic, mais pour toutes celles et tous ceux qui ne sont pas vaccinés et qui veulent/doivent s’y rendre. Un deuxième Grand Chelem sans lui serait vraiment de trop, d'autant qu’à Wimbledon nous avons déjà été privés du numéro 1 mondial : Daniil Medvedev. J’imagine que les portables sont en train de chauffer ente Belgrade et Washington. Nous, les fans de tennis, on croise les doigts en espérant que Nole pourra être à New York. En attendant, il s’initie à la capoeira.
Pour Alexander Zverev, les « vacances » (forcées) continuent. L’Allemand, qu’on a quitté à Roland-Garros avec une cheville qui s’était pliée à 90°, est pour le moment toujours en lice pour le Masters 1000 de Cincinnati. Mais au vu de son entraînement, difficile de l’imaginer compétitif sur un court de tennis d’ici une quinzaine de jours. Il a dit qu’il serait de retour lorsqu’il sentirait qu’il est en position de gagner des matches. Pour le moment, ce n’est pas le cas, mais peut-être, espérons pour lui, qu'il sera rétabli d'ici l'US Open.
Daniil Medvedev effectuera son retour à l’occasion du 250 de Los Cabos. Le numéro 1 mondial, privé de Wimbledon pour les raisons que vous savez, et qui avait préféré regarder le Grand Prix d'Autriche de F1 plutôt que le Djokovic-Kyrgios en finale de Wimb', va sans aucun doute débarquer sur le circuit avec le couteau entre les dents. A l’image du gorille de Brassens, Medvedev sort de sa cage et crie, non pas, « c’est aujourd’hui que j’le perds », mais « c’est aujourd’hui que j’le gagne » ! Contrairement à Nadal, Medvedev a, lui, tout à perdre. L’année dernière, il a enchaîné (ou presque) victoire à Toronto, demi-finale à Cinci, victoire à l’US Open, finale à Bercy et finale au Masters. Finalement, cette coupure forcée sera peut-être un mal pour un bien pour le numéro 1 mondial.
Pas pour aller siroter des Caïpirinhas à Cancun
Stefanos Tsitsipas n’a plus été vu sur un court de tennis en train de disputer un match professionnel depuis sa défaite/craquage face à Nick Kyrgios à Wimbledon. Il n’effectuera son retour qu’à l’occasion du Masters 1000 du Canada. Il faut dire qu’après cette (grosse) sortie de route, le Grec avait besoin de couper. D’ailleurs, il l’a tellement bien fait qu’on ne retrouve presque aucune trace de lui depuis le 2 juillet dernier. Seule la vidéo ci-dessous montre l’état du n°4 mondial qui, visiblement, est chaud pour repartir au combat.
Pour finir, il faut désormais inclure dans cette liste le petit dernier, le bébé de la famille : Carlos Alcaraz. L’Espagnol, même pas 20 ans et toutes ses dents, n’a pas besoin de vacances. Il est cette semaine à Umag et était la semaine dernière à Hambourg. Il va tout de même s’accorder une semaine de pause entre la Croatie et le Canada, mais sans doute pas pour aller siroter des Caïpirinhas à Cancun. Il y a fort à parier qu’il partira rapidement pour l’Amérique du Nord de manière à s’adapter au décalage horaire et aux conditions de jeu le plus vite possible. On sait qu’il rêve déjà d’une victoire en Grand Chelem et il est vrai que le dur américain lui va à merveille.
Je souhaite donc de très bonnes vacances à tous, mais surtout à vous ! Quant à moi, je vous donne rendez-vous pour la suite d’ici une quinzaine de jours.