"Nadal au 'Final 8' ? C'est une possibilité" - Ferrer, capitaine de l'Espagne

18 sept. 2024 à 20:33:00 | par Mathieu Canac

Par une déclaration lâchée le week-end dernier, David Ferrer, capitaine de l'équipe d'Espagne de Coupe Davis, a fait renaître l'espoir de revoir Rafael Nadal en compétition officielle cette année.

Deux hommes assis sur un banc, seuls au monde au milieu de tous, secoués par leurs émotions au point de les voir déborder dans des larmes. Un instant suspendu au cours duquel l’un se laisse aller à saisir la main de l’autre après l’avoir brièvement posée sur sa cuisse pendant qu’Ellie Goulding chante Still Falling for You. Une scène qui semble sortie tout droit d’une comédie romantique (réussie), mais une scène si poignante de sincérité qu’elle n’a rien d’un cinéma. Fin septembre 2022, Roger Federer tire le rideau sur sa carrière de joueur professionnel, en partageant un moment émouvant, puissant avec son vieux compère Rafael Nadal.

Deux ans plus tard, alors que la photo de cette séquence gravée dans l’histoire est encadrée chez le Suisse comme il l'a révélé à El País en juin, la possibilité de voir l’Espagnol faire lui aussi ses adieux lors de la Laver Cup a traversé bien des têtes début août. Quand il a communiqué son forfait pour l’US Open en annonçant que sa prochaine compétition(-exhibition, la Laver Cup étant toutefois reconnue par l’ATP) serait celle créée par Federer et son agent. Mais non. Mi-septembre, une semaine avant le début, Nadal, ne s’estimant pas assez en forme, a décidé de renoncer.

 

 

Si le Majorquin est toujours annoncé au 6 Kings Slam - un tournoi hors circuit organisé en Arabie Saoudite avec Djokovic, Alcaraz, Sinner, Medvedev et Rune - en octobre, sa future apparition la plus proche dans un évènement officiel pourrait avoir lieu en novembre en Coupe Davis, à Malaga. « Oui, j’ai parlé avec lui (Nadal), a confié David Ferrer, capitaine de l’Espagne, comme l’a relayé As. Je ne sais pas encore (s’il jouera le Final 8), mais pourquoi pas. C’est une possibilité. »

En devenant concrète, celle-ci relancerait de plus belle le « Et si c’était la toute dernière de Nadal ? ». D’autant plus que l’occasion paraît idéale : devant le public espagnol, en visant un nouveau titre pour son pour son pays. Mais qu’importe sa décision finale - éventuellement tirer sa révérence ou pousser jusqu’en 2025 - elle n’appartient qu’à lui seul. Avant d’affronter ce que les sportifs de haut niveau appellent « la petite mort », une seule chose compte : partir main dans la main avec sa paix intérieure.

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