L’actualité tennis (mais pas que) de la semaine : Ugo tout seul et gros caillou

Lundi 14 juin

Semaine de transition entre Roland-Garros et Wimbledon, mais aussi de saut de géante pour Barbora Krejcikova, victorieuse surprise des Internationaux de France qui gagne 18 places au classement WTA et vient s’installer au 15e rang mondial. Au programme pour enchaîner : Halle, le Queen’s, Birmingham, Berlin… Tout sur gazon, évidemment. Pendant ce temps, dans l’espace, Thomas Pesquet, arrivé à bord de l’ISS fin avril, prépare ses deux premières missions extra-véhiculaires. Pas mal, la vie d’astronaute, quand même. 

Mardi 15 juin

34 ans, une hanche en plastique, mais toujours la rage au ventre : Andy Murray court toujours et remporte, au Queen’s, sa première victoire sur gazon depuis 2018 en dominant Benoît Paire en deux sets. Au même moment, Cristiano Ronaldo, lui, s’occupe de faire plus en un geste que toute la campagne de limitation de la consommation de sodas depuis 20 ans en retirant ostensiblement des bouteilles de Coca-Cola posées sous son nez en conférence de presse. La marque, qui a déboursé 35 millions de dollars pour être l’un des plus gros sponsors de l’Euro de foot, appréciera. 

Mercredi 16 juin

Sale temps pour les sponsors. Toujours à l’Euro, au tour de Paul Pogba de s’attaquer à une bouteille, de bière sans alcool cette fois, elle aussi retirée du champ des caméras. En revanche, pas de révolution à Halle, mais une défaite à l’allure de claque pour Roger Federer, battu par le talentueux Félix Auger-Aliassime. Frustré, le Suisse plaide coupable : « Ce n’était pas une bonne attitude de mon côté. J’étais déçu par la manière dont je me sentais sur le court, la façon dont les choses se passaient. (…) Ce n’est pas quelque chose dont je suis fier. » Kevin Durant peut, de son côté, être fier, lui qui marche sur les play-offs NBA avec son équipe des New York Nets.

Jeudi 17 juin

Comment rester longtemps en haut de l’affiche ? En s’économisant, tout simplement. Après le retrait prématuré de Federer à Roland-Garros, Rafael Nadal décide de déclarer forfait pour Wimbledon et les Jeux Olympiques de Tokyo. Aucune raison de voir l’Espagnol faire l’impasse sur l’US Open, d’autant plus que le tournoi américain annonce qu’aucune restriction d’accès pour le public devrait être prise. Des tribunes pleines à Flushing Meadows, tout le monde a hâte, notamment Ugo Humbert, tombeur d’Alexander Zverev à Halle. 

Vendredi 18 juin

Après Nadal, Naomi Osaka se retire également de Wimbledon afin de se concentrer sur sa préparation pour les JO. Dominic Thiem choisit un autre chemin et se retire du tournoi olympique. Chacun son programme, donc, alors qu’Alizé Cornet fait la fête à Berlin et souffle sur Garbine Muguruza. Pan !

Samedi 19 juin

Au repos, Novak Djokovic en profite pour mettre un petit taquet indirect à Rafael Nadal et confirme ses ambitions pour la suite de la saison : « Je veux être à mon meilleur niveau à Wimbledon, mais aussi à l’US Open et aux Jeux olympiques. Le calendrier est vraiment dur, il n’y a que 10 à 15 jours entre Wimbledon et les JO, ce qui n’est pas idéal, mais ce n’est pas la première fois que je suis dans ce genre de situation. Je suis content de la façon dont je récupère. » Avant de retoucher à sa raquette, le Serbe célèbre l’anniversaire de sa femme Jelena avec une photo un poil kitsch pour bougie. En cadeau, le Djoker pourrait penser à ce diamant de 1098 carats découvert au Botswana, le troisième plus gros jamais découvert dans le monde. 

Dimanche 20 juin

Magnifique rayon de soleil sur le tennis français : malmené depuis plusieurs semaines, Ugo Humbert reverdit et s’offre Andrey Rublev en finale du tournoi de Halle. De quoi l’imaginer en bombe à Wimbledon et redonner le sourire aux amateurs de sports, endeuillés par le décès de @Philousport, l’un des personnages les plus incontournables de Twitter, à qui nous dédions cette semaine de tennis. Autres titré(e)s du jours : Matteo Berrettini au Queen’s, Liudmila Samsonova à Berlin et Ons Jabeur à Birmingham, qui offre le premier titre WTA de l’histoire de la Tunisie. Ouais, rien que ça.