Des hauts, des bas, la carrière de Muguruza a des allures d’ascenseur émotionnel  ! Tout ou presque a commencé un  28 mai 2014, sur le court du Suzanne-Lenglen à Roland-Garros. Quasi inconnue, "Garbi" avait battu la n°1 mondiale Serena Williams au 2e tour. Ensuite, la grande brune (1,82 m) de Caracas (sa mère est Vénézuélienne, son père Espagnol) avait multiplié les coups d'éclat  : finaliste à Wimbledon en 2015, vainqueur à Roland-Garros en 2016... Puis, en 2017, cette amatrice de reggae avait consolidé son statut en remportant à Wimbledon son 2e titre en Grand Chelem, devenant n°1 mondiale pendant 4 semaines. Ensuite, fini l’état de grâce : l’Espagnole s’est essoufflée, quittant le Top 10 en août 2018, où elle venait de passer plus de 50 semaines consécutives. Mais après une année 2019 à mettre aux oubliettes, Garbine Muguruza a surpris tout son monde, avec une nouvelle finale en Grand Chelem à l’Open d’Australie, début 2020. Il était temps  ! Sous la houlette de Conchita Martinez, l’Espagnole, s’appuyant sur son jeu agressif, a confirmé en 2021, avec 3 nouveaux titres et un retour dans le Top 10. Mais en 2022, badaboum, le doute s’est insinué à nouveau dans l’esprit de l’Espagnole. Née en 1993, elle a le temps de rebondir… une nouvelle fois  !