Ugo Humbert

Son jeu n’est pas sans rappeler celui d’un certain Guy Forget. C’est en 2018 qu’Ugo Humbert, né en 1998, s’était fait remarquer en disputant 6 finales de Challengers (pour 3 titres), ce qui lui avait valu d’entrer dans le Top 100. En 2019, il était monté d’un cran, en atteignant les huitièmes de finale à Wimbledon. Puis sont venus les trois premiers titres, en 2020 et 2021, notamment à Halle, avec deux victoires sur des Top 10, Zverev et Rublev. Et puis le trou. Ou plus grand-chose, si ce n’est un état dépressif et beaucoup trop de défaites d’entrée. Jusqu’à ce que Jérémy Chardy ne vienne à la rescousse en juillet 2022. Coach, mais aussi un peu grand frère, le Palois a aidé Humbert à remonter la pente. D’abord en Challenger (il était quand même redescendu au-delà de la 150e place!), puis sur le circuit principal en 2023, avec à nouveau des quarts, des demies et, enfin, cette victoire symbolique, chez lui, à Metz. En 2024, le duo a poursuivi cette belle progression, avec deux nouveaux titres à Dubaï et Marseille, un quart à Monte-Carlo, un huitième à Wimbledon, le tout ponctué d’une belle 14e place pour finir la saison. Mais en 2025, alors qu’il visait le Top 10, le Messin, séparé de « Jim » en janvier, n’a finalement ajouté qu’un huitième en Grand Chelem, à Melbourne, et qu’un titre à son palmarès, à Marseille. Perturbé par deux blessures, à la main et au dos, Humbert a ensuite manqué les grands rendez-vous, sauvant son année de quelques perfs par ci, par là, notamment une demie à Bâle sur la fin. Résultat, plus de 20 places perdues au classement. À oublier.