Mes pronos pour 2025

9 déc. 2024 à 13:18:34 | par Eli Weinstein

La saison 2024 est maintenant derrière nous. Chez les hommes, Alcaraz et Sinner se sont partagé les biens en Grand Chelem, tandis que trois joueuses - Sabalenka, Swiatek et Krejcikova - ont remporté les quatre majeurs. Lesquels seront victorieux en 2025 ? Qui finira l’année numéro 1 ? Quelques questions parmi d'autres, auxquelles je vais essayer de répondre en utilisant ma boule de cristal jalousée de tous.

Je ne veux pas trop me mettre en avant, ce n’est pas vraiment le genre de la maison, mais pour faire ce qui va suivre il faut, comme dirait Rafa, avoir des « cojones » ! Car je ne vais pas faire un simple pronostic pour lequel je pourrais me faire insulter et traiter d’ignorant ne connaissant rien au tennis. Non, je vais en faire plusieurs et réellement me mettre en danger.

Pour débuter cette série de pronostics pour 2025, je vais attaquer par les Grands Chelems et donc débuter par l’Open d’Australie. Chez les femmes, la tenante du titre va certainement vouloir conserver son bien, pas uniquement pour s’approprier le titre pour une troisième fois d’affilée, mais aussi pour conserver sa place de numéro 1 mondiale. Sabalenka est en mission et elle l’a annoncé : « J’ai toujours voulu dominer le circuit comme Serena. » On sait qu’elle a fait évoluer son jeu pour gagner là où elle perdait auparavant (variations, jeu au filet).

De plus, sa plus grande rivale, Iga Świątek, traverse une période un chouia compliquée. Si on prend tout ça en compte et qu'on y ajoute le fait que Sabalenka n’a plus joué depuis le 8 novembre dernier, alors que Swiatek a, quant à elle, disputé la phase finale de la Billie Jean King Cup (elle s’est inclinée avec la Pologne en demi-finale en ayant joué simple et double à chaque fois), le verdict est le suivant : Aryna Sabalenka remportera l’Open d’Australie.

Qui pour l’empêcher de n’être plus qu’à 12 titres de Rafa (lol) ?!

Du côté des hommes, les potentiels gagnants sont pléthores. Rien que dans le Top 10, il y a au moins six noms qui peuvent espérer s’emparer de la coupe. Seuls Ruud, Rublev, De Minaur et Dimitrov me semblent un peu en-dessous. Parmi les six autres, très difficile d’en choisir un. Si l’on considère uniquement le niveau, alors Sinner, Zverev et Alcaraz ont un peu d’avance, mais on sait bien qu’il y a d’autres paramètres qui entrent en jeu. Bien qu’Alcaraz ait récemment annoncé qu’il souhaitait gagner l’Open d’Australie « un jour et pourquoi pas en 2025 », permettez-moi d’émettre un doute au vu de l’intersaison qu’il fait et de l’enchaînement d’exhibitions figurant à son planning. Sinner va-t-il réussir à être imperméable au monde qui l’entoure et aux accusations dont il fait l’objet ? Peut-être, mais a priori, Jannik est humain et, à un moment donné, toute cette histoire va le toucher. C’est pourquoi je pense que, par défaut, c’est Alexander Zverev qui va remporter, à l’occasion du « Happy Slam », son premier et tant attendu titre du Grand Chelem.

A Roland-Garros, la saison déjà bien installée, il y aura comme à l’accoutumée beaucoup moins de surprises qu’il peut y avoir à Melbourne. Je ne vois pas bien comment Iga Swiatek ne pourrait pas remporter un cinquième titre Porte d’Auteuil. Autant Sabalenka a comblé l’écart jusqu’à passer devant, autant sur terre Iga garde un temps d’avance. Au jour d’aujourd’hui (petite ref « Le sens de la fête », film de génie), je ne vois personne pouvoir venir gêner la Varsovienne. 

Dans le simple messieurs, Carlos Alcaraz aura, espérons-le, récupéré de sa « off season » ultra lucrative. D’ici là, il se sera recentré sur lui-même et sa carrière, et peut-être arrêtera-t-il de laisser ses choix être guidés par « la thunasse » ! Si c’est bien le cas, et que l’Espagnol redevient le génie du tennis qu’il est, alors qui pour l’empêcher de n’être plus qu’à 12 titres de Rafa (lol) ?!

Lorsqu’il prendra la parole en tant que vainqueur, il annoncera qu’il prend sa retraite !

A Wimbledon, les choses vont vraiment devenir intéressantes. Pas tant chez les femmes, où Aryna Sabalenka poursuivra sa marche en avant vers une domination totale du circuit. Elle sera championne au SW-19. C’est le tableau masculin qui sera historique, car pour moi, c’est à Wimbledon que l’association Djokovic-Murray va battre son plein, à condition qu’elle soit toujours d’actualité d’ici là. Mais Novak Djokovic n’a pas eu besoin d’Andy Murray pour remporter à sept reprises le tournoi londonien qu’Andy n’a gagné que deux fois. Sauf que… Sauf que Novak n’est plus le même joueur qu’il était physiquement. Il ne pourra plus gagner en attendant que son adversaire perde. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a demandé à son ami Andy Murray de venir dans sa box. Si l’Ecossais est efficace, et Dieu sait qu’il l’est, alors il donnera les clefs nécessaires pour que Novak puisse dominer ses adversaires sans devoir laisser des litres/kilos d’ADN sur le court. C’est là que je vais vous surprendre. Novak Djokovic va gagner Wimbledon (oui je sais, j'ai changé d'avis ... il n'y a que les imbéciles qui ...) et, lorsqu’il prendra la parole en tant que vainqueur, le Serbe annoncera qu’il prend sa retraite ! Boom ! C’est ici que vous l’aurez lu en premier. Ça, c’est du pronostic ! Et pour ce faire, il faut, comme je vous disais plus haut, des c…..

Le dernier Grand Chelem de l’année sera le moins intéressant, car le plus prévisible. Il ne s’y passera pas grand-chose. Les deux têtes de série n°1, à savoir Jannik Sinner et Aryna Sabalenka, s’imposeront. Le rouquin italien aura digéré tout son extra sportif (sauf s'il est suspendu d’ici là) et pourra laisser parler le bras sans arrière-pensées. Je le vois coller des doudounes à tire-larigot et s’imposer dans une finale à sens unique face à Casper Ruud ou Daniil Medvedev. A New-York, Sabalenka remportera son troisième titre du Grand-Chelem de l’année.

Comme en 2024, Jannik Sinner et Aryna Sabalenka concluront l’année à la place de numéro 1 mondial. Si « queen » Aryna ne fera qu’accroître son écart avec le reste du circuit, prince Jannik sera, lui, devant mais de « niente ». Ce qui rendra la saison 2026 ultra excitante, avec une vraie bataille pour la place de numéro 1.

Voilà. On en reparle dans un an, mais je suis tellement confiant que je parie volontiers mon étui à lunettes de lecture (oui, je vieillis). 

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