Le périple de Caroline Garcia

Popopopopooooooo, popopopooooooo ! Popopopopooooooo, popopopooooooo !

Quel finish de l’année 2022 ! Caroline Garcia est désormais la deuxième Française à avoir remporté le Masters. La première n’était autre que la récente directrice de Roland-Garros : Amélie Mauresmo. L’ancienne numéro 1 mondiale avait été couronnée en 2005, après avoir battu Mary Pierce, lors d’une finale qui restera gravée dans la tête des deux joueuses, mais aussi dans celle de tous les fans de tennis qui, ce jour-là, avaient pu assister à un de ces matches qui n’arrivent que de temps en temps.

On enchaîne en général dans la soirée avec restaurant, boîte de nuit et compagnie.

La finale de Caroline était un autre type de combat, mais quel plaisir de voir la Lyonnaise produire son tennis ultra-offensif avec une réussite insolente ! Si vous trouvez que j’exagère, vous n’aurez qu'à demander à Aryna Sabalenka ce qu’elle en pense. Et ce n’est pas le point ci-dessous qui démontrera le contraire.

C’est donc lundi soir, à 21h41 heure locale au Texas, que Caroline Garcia a pu lever les bras. Après ce type de victoire, on enchaîne en général dans la soirée avec restaurant, boîte de nuit et compagnie. Pas là. Après le match, la nouvelle numéro 4 mondiale s’est adonnée à ses obligations médiatiques, avant de rentrer directement à l’hôtel pour une petite nuit, non pas en raison de l’extravagance de la fête, mais plutôt d’une adrénaline retombant trop doucement.

Certainement pas venue au Portel pour faire « cheerleader ».

Au réveil, séance photos, puis encore un entretien ou deux. Mais là encore, pas le temps d’aller visiter la maison de JR et Pamela, car il fallait se dépêcher pour embarquer sur le 17h08 (soit 00h08, heure française) de Dallas à destination de Paris - Charles de Gaulle. A 9h05 du matin, heure française cette fois (soit 2h05 du matin pour le corps de Garcia), Caro atterrissait à Roissy, où l’attendait une voiture de l’organisation de la Billie Jean King Cup, afin de l’amener directement à l’hôtel de l’équipe de France, qui se situe à Hardelot, à 18 minutes du Chaudron du Portel.

Et 24 heures plus tard, la demi-finaliste du dernier US Open était déjà sur le court à s’entraîner pour cette rencontre de barrage face aux Pays-Bas. La France cherche à se maintenir dans le groupe mondial. Pour cela, elle doit donc battre les Néerlandaises, ce qui lui permettrait, en avril 2023, de disputer une rencontre pour tenter de se qualifier pour les finales de la Billie Jean King Cup qui, cette année, ont lieu à Glasgow au moment même où j’écris ces quelques lignes.

On pouvait s’imaginer, vu les classements assez faibles des adversaires - sans vouloir manquer de respect aux Néerlandaises -, que la numéro 1 française ne serait pas forcément sur le court dès le premier jour. C’est mal connaître cette championne qui n’est certainement pas venue au Portel pour faire « cheerleader ». Le tirage au sort en a décidé ainsi : elle jouera le deuxième match face Suzan Lamens, une fois qu’Alize Cornet aura terminé le sien face à la n°1 néerlandaise, Lesley Pattinama-Kerkhove. 

Et si rien ne change, on devrait retrouver Caroline Garcia dès 13 h 30 samedi pour, pourquoi pas, offrir la victoire à la France et conclure sa saison, pour de vrai cette fois, de la plus belle des manières : en représentant victorieusement la France !