Dimanche, tôt dans matinée avant que la place des Mousquetaires, baignée de soleil, soit transformée en fourmilière où viennent grouiller les milliers de passionnés de tennis pour le début du tableau principal de Roland-Garros, BNP Paribas a organisé une conférence de presse. Un lieu chargé d’histoire, afin de célébrer un anniversaire marquant, et atypique pour cet exercice, avec des transats pour l’auditoire. De quoi être confortablement installé pour écouter Amélie Mauresmo, Jo-Wilfried Tsonga, Justine Henin, Félix Auger-Aliassime et son père Sam Aliassime, Patrick McEnroe, Daisuke Arai - joueur japonais de tennis-fauteuil (12e mondial) et collaborateur BNP Paribas -, Séverine Thieffry - directrice de l’association Fête le Mur créée par Yannick Noah - ou encore Thierry Laborde, directeur général délégué de la banque.
Car toutes et tous sont liés à BNP Paribas, marque qui fête cette année ses 50 ans de partenariat avec Roland-Garros, et plus globalement le tennis. “Le but de ce partenariat, c’est aussi de promouvoir le tennis, faire en sorte que le plus grand nombre de personnes y aient accès, leur donner envie d’y jouer, y compris au-delà de nos frontières”, a expliqué Amélie Mauresmo, directrice de "Roland". “Dans le sport, on a fait le choix du tennis, et rien d’autre que du tennis, en touchant tous les tennis : les jeunes, les amateurs, le circuit professionnel, l’engagement sociétal à travers le sport, a expliqué Thierry Laborde. On est parti d’un partenariat classique, avec notre logo sur la bâche de fond de court, puis on a construit. On a participé à l’essor du tennis, en étant beaucoup aidé par la victoire de Noah à Roland-Garros en 1983.”
“Aujourd’hui, on a un impact au-delà du tennis” - Thierry Laborde, directeur général délégué BNP Paribas
“Aujourd’hui, on a aussi un impact au-delà du tennis, en soutenant des projets comme celui de Félix Auger-Aliassime (FAA Points For Change), a-t-il ajouté. À partir de 2018, on a aussi aidé les jeunes (avec le programme Team BNP Paribas Jeunes Talents).” Depuis la première Team Jeunes Talents lancée en France cinq ans en arrière, d’autres ont vu le jour : aux États-Unis avec l’académie des frères John et Patrick McEnroe, en Belgique avec celle de Justine Henin, en Pologne et en Italie avec Fédérations de ces deux pays. “Ça fait maintenant un an que nous sommes soutenus par ce programme, et au-delà de l’aspect financier, c’est aussi un message de confiance envoyé aux jeunes, ce qui est très important à ressentir dans son environnement au cours de son parcours, a répondu Justine Henin. Ça montre qu’on croit en eux sur la durée.”
“On ne s’engage pas sur un an en demandant des résultats immédiats, a-t-elle ajouté. Ça me fait peur quand je vois des exigences de résultats avec des joueurs très jeunes, qu’ensuite on laisse un peu tomber (s’ils ne répondent pas tout de suite à ces exigences). On veut leur donner le temps, dans les conditions les plus optimales possibles. Et ce programme offre aussi des rencontres entre les jeunes à différents moments de l’année (les membres d’autres 'Teams' étaient présents), ils reçoivent des formations sur différents thèmes.” Comme l’anglais, l’histoire du tennis, répondre aux médias, la nutrition, le matériel… “Certains des premiers jeunes qui ont commencé avec nous quand ils avaient 12, 13, 14 ans vont jouer le tableau principal de Roland-Garros”, a rappelé Jo-Wilfried Tsonga, parrain de la “TJT” tricolore.
“C’est magnifique que BNP Paribas ait pu m’aider à faire ça” - Félix Auger Aliassime, à propos du projet FAA Points For Change
A l’instar, par exemple, de Luca Van Assche et Arthur Cazaux chez les messieurs, Diane Parry chez les dames. Prenant part au tournoi pour la troisième fois, cette dernière s’était illustrée l’an passé en atteignant le troisième tour après avoir notamment éliminé Barbora Krejčíková, tenante du titre. “Mon rôle, c’est d’accompagner ces jeunes tout au long de leur évolution, a expliqué Jo-Wilfried Tsonga. J’ai appris à les connaître, ils savent que ma porte est toujours ouverte s’ils ont une question, même s’ils n’osent pas toujours (sourire). Un Gabriel Debru, un Luca Van Assche, qui commencent à être plus matures, il hésitent un peu moins, et je les croise plus souvent sur les tournois. Les plus jeunes, je peux discuter avec eux, et leurs parents, lors des évènements organisés par BNP Paribas. Ils me posent des questions sur le jeu - rarement la technique - mais aussi sur l’environnement, les agents etc. Parce que tout ça, je l’ai vécu. Je peux leur partager mon expérience. Il n’y a que sur les réseaux sociaux que je sèche (sourire).”
Trois “Teams” de plus vont voir le jour : au Japon, au Portugal, et au Canada avec l’académie de Sam Aliassime. “Au fur et à mesure que Félix devenait un bon joueur, je me suis dit : ‘Mais comment les enfants dont les parents n’ont pas les moyens pourraient réussir dans ce sport ?, a confié Sam Aliassime. BNP Paribas offre cette opportunité à ces familles, et me permet de concrétiser mon rêve, qui est de donner à ces jeunes les moyens d’atteindre les leurs.” Au Togo, le pays d'origine de Sam Aliassime, son fiston, Félix, œuvre en faveur de l’éducation et la protection des enfants. “En soutenant FAA Points For Change, BNP Paribas montre qu’ils vont plus loin que le cadre du tennis, s’est exprimé FAA. J’ai toujours eu envie de donner aux autres cette chance que j’ai eu de grandir dans de bonnes conditions, d’avoir accès à une bonne éducation au sport. C’est magnifique que BNP Paribas ait pu m’aider à faire ça.”
“BNP Paribas étaient intéressés par ce qu’on fait, pas pour avoir Yannick Noah” - Séverine Thieffry, directrice de l’association Fête le Mur
Une ligne sur laquelle BNP Paribas souhaite rester dans le futur. “Oui, on veut continuer à avoir un impact au-delà du tennis, a confirmé Thierry Laborde. Mais on le faisait aussi avant, avec Fête le Mur.” Créée en 1996, l’association est soutenue par la banque depuis 2001. “BNP Paribas n’a jamais demandé à voir Yannick (Noah), c’est toujours un signe, n’a pas oublié Séverine Thieffry. Ils font partie de ces partenaires qui étaient intéressés par ce qu’on fait, pas par le côté ‘people’. Avec eux, on parle du projet, pas de : ‘Quand est-ce qu’on voit Yannick ?’ Les gens de la partie tennis de BNP Paribas nous connaissent très, très bien. Ils viennent sur le terrain, dans les quartiers. Et on ne fait pas qu’ouvrir le tennis aux jeunes, on fait aussi de l’insertion professionnelle par exemple, avec le programme Jeu, Set et Job, du mentorat avec un adulte d’une entreprise qui suit un jeune pendant trois, quatre, cinq, six mois.”
Accompagnateur du tennis, BNP Paribas a su ne pas outrepasser son rôle au fil des ans. “Après 50 ans de partenariat, on peut retenir deux valeurs clefs, a analysé Thierry Laborde. La fidélité à un sport, et la capacité à aider, transformer. Tout en restant à notre place, en ne se mêlant pas du jeu pour apporter des idées. Par exemple, quand on a créé We Are Tennis, peu de monde y croyait à l’époque, on nous disait : ‘Mais comment ça ?? Une banque va créer une plateforme de contenu tennistique ??’ Aujourd’hui, 2 300 000 personnes suivent WAT.” Avec ce genre d’initiative, en soutenant différents projets, en devenant “la marque du tennis”, BNP Paribas a participé à l'évolution de l’un des sports les plus suivis au monde. Avec patience. En 50 ans. Un vrai travail de fourmi.
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