Ah, ce revers à une main !

La marque de fabrique de Justine Henin reste encore dans les souvenirs tant le geste était beau, précis. Le talent de la Belge ne s’arrêtait pas là, et son efficacité, alliée à sa grâce sur le court, a conquis les plus grands, notamment John McEnroe qui l’a souvent comparée à Roger Federer.

Enfin, Justine Henin était aussi et surtout une énorme bosseuse, avec une force de concentration phénomènale, ce qui l’a souvent fait passer pour une joueuse d’une grande froideur.

Avec un jeu parfaitement adapté à la terre battu, la protégée de Carlos Rodriguez a fait les grandes heures de Roland-Garros, s’imposant 4 fois dans le tournoi parisien, notamment en 2003 face à sa compatriote Kim Clijsters.

Avec 7 victoires en Grand Chelem, son palmarès aurait pu être plus fourni si elle n’avait pas connu d’importants problèmes de santé.

En 2004, un cytomegalovirus l’éloigne des courts pendant trois mois. Coup dur. Mais c’est surtout son coude qui va la freiner, l’obligeant à mettre, une première fois, un terme à sa carrière en 2008 alors qu’elle est n°1 mondiale.

Henin revient l’année suivante, s’offre une dernière finale de Grand Chelem (sa 12e!) à Melbourne en 2010, puis arrête définitivement début 2011. Désormais mère de famille comblée, elle reste l’idole de toute une génération.