L’actualité tennis (mais pas que) de la semaine : un gâteau d’anniversaire de rêve pour Alcaraz et des nonuplés

11 mai 2021 à 06:00:00 | par Florian Cadu

L’actualité tennis (mais pas que) de la semaine : un gâteau d’anniversaire de rêve pour Alcaraz et des nonuplés
Carlos Alcaraz
We Are Tennis by BNP Paribas vous propose un condensé de l’actualité tennis de la semaine écoulée, sur les courts comme en dehors. Une semaine où le prodige Carlos Alcaraz a pu souffler ses bougies devant son idole et où des nonuplés sont nés.

Lundi 3 mai

La semaine démarre sur les chapeaux de roue, avec un agriculteur belge qui se permet de déplacer, sans le savoir, la frontière entre son pays et la France. Pour faire passer son tracteur, ce paysan a en effet bougé la borne frontalière de 150 kilos délimitant les deux territoires et a ainsi agrandi la Belgique de 2,29 mètres. Malin. Dominic Thiem, lui, attaque son mois de mai en allumant Benoît Paire : « Je ne comprends pas. Si tu ne veux pas jouer, reste à la maison. Si tu n'es pas motivé, personne ne t'oblige à jouer. Je crois que le mieux, c'est ce que j'ai fait moi : j'ai pris du temps, je me suis retiré de trois ou quatre tournois… Et, au bout d'un moment, la motivation revient. Une fois que tu arrives sur le terrain, tu dois être capable d'être compétitif, même si tu n'es pas à 100 %. Mais si tu n'as pas envie de jouer, prends des vacances. » Réponse de l’intéressé : « J’ai besoin de bosser pour prendre des vacances. » Une énigme permanente.

 

Mardi 4 mai

Bienvenue aux… nonuplés ! Au Maroc, Halima Cissé, une Malienne de 25 ans, donne naissance à pas moins de neuf enfants d’un seul coup. De quoi remplir les tribunes des tournois ATP et WTA de Rome, où le public sera autorisé à partir des huitièmes de finale. Par contre, pas la peine d’aller à Budapest : le Covid force la Fédération internationale (ITF) à chercher une nouvelle ville hôte pour l’édition 2021 de la Billie Jean King Cup, nouveau format de l’ancienne Fed Cup. Interminable casse-tête, là-aussi.

 

Mercredi 5 mai

Biella, Italie. Pour sécher un court au beau milieu du tournoi Challenger organisé dans le Piémont, les organisateurs décident d’utiliser… des flammes. Une pratique interdite en France, mais pas si rare. Pendant ce temps-là, après avoir gagné une voiture Mitsubishi Lancer Evolution de neuvième génération à un concours, le Britannique Adam Griffiths joue lui aussi avec le feu en testant son nouveau véhicule de manière un peu trop enthousiaste. Résultat : un accident de la route et 35 000 euros partis en fumée. L’un dans l’autre, c’est un incendie.

Jeudi 6 mai 

La belle histoire de la semaine, à n’en pas douter : séparés par un Covid qui interdit les déplacements entre la Suède et la Norvège, des jumeaux de 73 balais, Ola et Pontus Berglund, se retrouvent à la frontière chaque samedi depuis plus d’un an pour passer un peu de temps ensemble. En revanche, Andrey Rublev ne veut pas rester une minute supplémentaire avec John Isner : toujours aussi frustrant avec ses services, l’Américain balance 89 aces en trois tours à Madrid et en sort 29 face au Russe pour l’éliminer. Mais quand s’arrêtera-t-il ?

 

Vendredi 7 mai

Si Isner brille sur ses mises en jeu, Casper Ruud, lui, se débrouille pas trop mal aussi. En témoignent ses 31 jeux de service consécutifs sans avoir à défendre la moindre balle de break en Espagne, ce qui lui permet d’accéder à sa troisième demi-finale d’affilée en Masters 1000 sur terre battue. Surprise : Rafael Nadal est, de son côté, éjecté contre toute attente par Alexander Zverev. Insuffisant pour que le roi de l’ocre se fâche, l’Espagnol réalisant le rêve de Manuela Navarro en allant la rencontrer juste après sa défaite et ce après avoir déjà fait souffler des bougies au jeune Carlos Alcaraz, calmé sur le court à Madrid mais gâté en dehors, la veille. « J’ai accompli ce que je voulais avant de mourir, je suis très contente. Je ne peux pas y croire, mes jambes tremblent. Il est si humble, c’est une belle personne, a réagi la dame de 95 ans, qui commence à souffrir de la maladie d’Alzheimer. Ce n’est pas grave qu’il ait perdu, je l’ai vu. C’est ce que je voulais : le voir en personne. » Il faut parfois attendre pour que le guide spirituel trouve le bon chemin et ces livreurs transportant des camions pour Dublin ne diront pas le contraire, eux qui se retrouvent à l’aéroport de Cherbourg-Manche au lieu du port de Cherbourg-en-Cotentin sur les conseils de leur GPS. Personne n’est parfait, même si le numéro deux mondial le fait parfois croire à merveille.
 

 

Samedi 8 mai

Tandis que Thomas Pesquet s’amuse à faire la promotion du nouveau titre de Coldplay en lançant pour la première fois Higher Power depuis l’espace, Stanislas Wawrinka préfère s’entraîner de nuit sur le Philippe‐Chatrier. Heure de la prise de photo, postée par le Suisse sur les réseaux sociaux : 3h43. Il fait à l’inverse bien jour lorsqu’Aryna Sabalenka soulève son trophée, à Madrid, suite à sa victoire sur Ashleigh Barty en finale. En plus de manger une bulle dans le premier set, l’Australienne perd les onze derniers points dans le troisième et voit sa série de seize succès s’effondrer. C’était de toute façon mal Barty.

 

Dimanche 9 mai

Puisque les températures commencent à s’élever et que l’été semble pointer le bout de son nez, la piscine la plus haute du monde ouvre ses portes à Dubaï. Ticket d’entrée à 340 euros, 77e étage de l’Adress Beach Resort, 300 mètres du sol… À peu près la hauteur à laquelle a évolué Zverev pour désosser Matteo Berrettini à Madrid et s’emparer du titre. En voilà un qui nage dans le bonheur…

 

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