Capt’ain bonheur, comme une impression que tout lui sourit.

Mais pas juste comme ça, par hasard. Non, parce que lui l’a décidé ainsi. Une enfance au Cameroun où il est découvert par un certain Arthur Ashe, son idole.

A 11 ans, le petit Yannick débarque à Nice pour s’entraîner. Sa famille lui manque mais il persévère. De ce choix découle une incroyable carrière, avec des hauts, des bas, une place de n°3 en simple et de n°1 en double, meilleurs classements de sa carrière, et surtout un sommet, le 5 juin 1983. Noah remporte ce jour-là Roland-Garros face à Wilander. Des images intactes : le Français qui tombe à genoux, enjambe les filet, se jette dans les bras de son père. Il devient le champion que toute la France attendait.

Champion dont on attend encore le successeur aujourd’hui. Mais Noah, c’est aussi le goût de la fête et des copains. Après sa carrière, il se lance dans la chanson. Bingo, ça aussi, ça marche. Dans le même temps, il prend en main l’équipe de France de Coupe Davis en tant que capitaine. Résultat : en 1991, les Bleus remportent l’épreuve, après 59 ans de disette. Il y aura aussi 1996, puis après un retour que personne n’osait espérer, 2017…

Trois Coupes Davis ! Masi ce n’est pas tout. En 1997, c’est aussi la première Fed Cup de son histoire que l’équipe de France féminine remporte sous sa houlette. Noah le magicien. Yeah, yeah !

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