Je n’ai pas envie d’écrire un papier à charge sur la Coupe Davis. Pour dire quoi ? Que c’était mieux avant ? On le sait. Qu’il n’y a plus aucune âme ? On le voit. Bref, c’est trop facile et surtout, ça ne sert absolument à rien. Je vous propose donc d’essayer d’aider la Coupe Davis. Elle a pris un mauvais virage, comme ça peut nous arriver à tous en raison d’une mauvaise rencontre ou bien de circonstances qui font que.
Déjà, il faut noter que les choses, par rapport à l’an dernier, ont changé. Toutes les équipes ne sont plus à Madrid. Certaines, comme la France, sont à Innsbruck, d’autres à Turin et le reste à Madrid, où auront lieu les demies et la finale. Pourquoi pas. Au lieu d’être sur un lieu grand et vide, ils ont opté pour un éparpillement de la population dans des plus petites salles (Pala Alpitour de Turin 10 000, Olympia Halle 6 600, Madrid Arena 9 000). Bon alors oui, pour les plus petites salles, on aurait pu faire mieux (même si le problème a été « réglé » à Innsbruck !). Pourquoi ne pas avoir choisi des sites à taille vraiment humaine ? Mais stop. Mal Eli, mal ! Ne critique pas. Ce n’est pas productif.
Il faudrait espérer qu’un contrat puisse être annulé
L’erreur de cette année a visiblement été identifiée et ce format ne tiendra qu’un an, vu que l’année prochaine, tout le monde filera au Moyen-Orient, à Abu Dhabi pour être précis. Mais n’est-ce pas là un retour en arrière, sauf qu’au lieu d’être à Madrid - destination atteignable facilement et pour une poignée d’euros d'au moins tous les pays européens -, on a décidé de rendre la chose un peu plus compliquée, des fois que des fans souhaiteraient faire le déplacement ? Je vous promets, j’essaie d’être productif, mais vous conviendrez que ce n’est pas simple. En plus, le déménagement aux Emirats arabes unis est prévu pour les cinq prochaines années ! Au moins, ça nous laisse du temps pour trouver une solution de remplacement.
Ou alors, il faudrait espérer qu’un contrat puisse être annulé et que les cinq ans abudhabiens ne tiennent pas la route. Mais comment faire basculer le truc ?
Il n’y a qu’un seul moyen. Les joueurs sont les seuls à pouvoir faire quelque chose. Sans les joueurs il n’y a pas de Coupe Davis. Sans les joueurs, il n’y a pas d’évènement. Vous avez regardé jouer la France ? C’est vrai qu’ils n’ont pas de ———, comme dit si bien Benoît Paire, avec un reconfinement en Autriche, mais honnêtement, c’est d’une tristesse effroyable. Les interclubs, c’est bien plus sympa. Rapport aux joueurs, deux options sont possibles. Ou bien ils se prennent en main et assument ensemble, tous, de ne pas jouer cette compétition tant qu’on ne fera pas un retour en arrière vers le format « home and away ». Ou alors quelqu’un décide de prendre le problème à bras le corps en proposant un contre-projet pour offrir une deuxième option aux joueurs, à condition qu’elle soit là aussi sur une base « home and away ».
Je propose Jean-François Caujolle.
Je pense sincèrement que la deuxième option est plus viable. Seuls, les joueurs ne bougeront pas. Ils ne sont déjà pas tous d’accord de manière générale, mais en plus, ils n’ont pas vraiment le temps de s’organiser. Il faut que quelqu’un intervienne. La question est qui ? Qui pourrait endosser ce rôle de sauveur ? Il faut que ce soit un ancien joueur, ou un directeur de tournoi. Quelqu’un qui n’a pas peur des instances. Quelqu’un de libre. Quelqu’un de fédérateur. Je propose Jean-François Caujolle qui, je pense, coche toutes les cases. Ou du moins un profil du genre.
J’attends vos propositions. Souvenez-vous, il ne faut pas être critique mais productif. Et puis bon ben, quand même : Allez les Bleus !