Djokovic : « Je vais tout faire pour gagner au moins un titre du Grand Chelem cette année »

21 févr. 2025 à 19:19:00 | par Mathieu Canac

En 2024, Carlos Alcaraz, titré à Roland-Garros et Wimbledon, et Jannik Sinner - vainqueur de l'Open d'Australie et l'US Open - se sont partagés les quatre titres du Grand Chelem.

Du lard ou du cochon ? Avec « mind games », pour laisser la pression à ses rivaux, dans le rôle du lard ; et « vrai changement d’état d’esprit », montrant qu’il ne se sent plus comme le numéro 1, dans celui du cochon. Ou l’inverse. Libre à vous d’interpréter comme bon vous semble la récente déclaration de Novak Djokovic.

Interrogé au sujet de ses objectifs en Majeurs après sa défaite 7-6², 6-2 contre Matteo Berrettini au premier tour à tour Doha, le monument a livré cette réponse dans la partie serbe de sa conférence de presse relayée par Sport Klub :

« Sinner et Alcaraz sont de loin les grands favoris pour remporter chaque levée du Grand Chelem à laquelle ils participent. Nous, les autres joueurs, tenteront de les en empêcher. Je vais tout faire pour essayer de gagner au moins un titre du Grand Chelem cette année. »

J’aime la passion, la motivation que me procurent la compétition et l’envie d’essayer d’écrire encore un peu plus l’histoire

Novak Djokovic

S’il est apparu parfois détaché du match pendant son deuxième set contre Berrettini - une blagounette à l’arbitre par-ci, un sourire avec l’Italien par-là -, Djokovic, qui a fait son retour après une déchirure à la cuisse gauche lors de l’Open d’Australie où il a dû jeter l'éponge sous les sifflets du public, a assuré n’avoir rien perdu de sa motivation.

À bientôt 38 ans, après avoir absolument tout gagné, il n’a pas perdu son feu intérieur. Celui qui a propulsé sa fusée là où personne d’autre, hommes et femmes confondus, n’est jamais allé dans l’ère Open : une galaxie à 24 étoiles en Grand Chelem.

« J’aime la passion, la motivation que me procurent la compétition et l’envie d’essayer d’écrire encore un peu plus l’histoire de ce sport, a-t-il déclaré, plus tôt dans la semaine, après un double avec un Fernando Verdasco à qui il a fait l’honneur d’être le partenaire pour l’ultime tournoi de sa carrière.

Je ressens les crampes à l’estomac avant les matchs. C’est bon signe. Ça veut dire que ça a toujours de l’importance pour moi.

Novak Djokovic

« Je veux gagner, a-t-il ajouté. Aussi, le court de tennis, surtout en match, est pour la moi meilleure plateforme en tant qu’être humain, j’y ressens de l’intensité, une quantité folle d’émotions allant de l’excitation à la joie en passant par la frustration et la colère (rires). »

« On aurait pu croire qu’avec l’expérience ça s'atténuerait, mais non, a continué le Belgradois. Je ressens les crampes à l’estomac avant les matchs. Je suis nerveux, stressé, excité. C’est bon signe. Ça veut dire que ça a toujours de l’importance pour moi, que je veux toujours gagner même après tout ce que j’ai accompli. »

Bien que déjà goinfré de trophées, Novak Djokovic est encore loin de se sentir gras comme un cochon et compte bien continuer à faire mal à la concurrence. En lui rentrant dans le lard.

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