Match solidaire et belle ambiance pour fêter les 50 ans d’engagement de BNP Paribas dans le tennis

29 mai 2023 à 21:01:20 | par Mathieu Canac

Pour fêter les 50 ans de son engagement dans le tennis, BNP Paribas, en partenariat avec la FFT, a organisé un match solidaire dimanche, sur le court Philippe-Chatrier, lors de la première “night session” de Roland-Garros 2023.

Moins de panamas, plus de casquettes. Pour célébrer leurs noces d’or, BNP Paribas et Roland-Garros ont ouvert l’écrin qu’est ce stade à un public peu habitué à s’y rendre. En leur offrant le plus gros bijou : le court Philippe-Chatrier. À l’occasion de ses 50 ans de mariage avec le tennis, la banque a invité 10 000 jeunes, sur les 15 000 places que contient le Central, à assister au premier match en « night session »  de cette édition 2023. Sur ces 10 000 chanceux, 3 000 ont payé 10 €. Une somme reversée à l’association Attrap’la Balle  - créée en 2009 par les parents de Jo-Wilfried Tsonga, Evelyne et Didier, dont le fiston a repris la présidence avec son frangin, Enzo, en 2020 - ayant pour but de permettre le développement du sport comme outil d’éducation et d’insertion.

Car, à l’image de ses soutiens au projet FAA Points For Change lancé par Félix Auger-Aliassime en faveur de l’éducation et la protection des enfants au Togo, aux Aces du Cœur, ou encore à l'association Fête le Mur, chère à Yannick Noah, œuvrant dans les quartiers français, BNP Paribas a voulu placer cette soirée sous le signe de la solidarité. Chaque point joué au cours du match entre Ugo Humbert, alors 38e mondial avant l’actualisation du classement ATP lundi, et Adrian Mannarino, 47e au classement ATP, a permis de glaner 100 € pour Attrap’la balle. Et, en prenant un selfie à partager sur Instagram accompagné de #matchsolidaire, chaque personne spectateur présent pouvait permettre d’ajouter 1 € supplémentaire à la cagnotte.  

10 000 jeunes invités sur le court Philippe-Chatrier

« Roland-Garros véhicule beaucoup de valeurs, dont deux que nous avons voulu mettre en avant ce soir (dimanche), a expliqué Amélie Mauresmo, directrice du tournoi, avant le début de l’évènement, aux côtés Gilles Moretton, président de la FFT, et Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas. L’action solidaire, avec ce match au bénéfice d’une association ; et l’envie de partager avec la jeunesse. Attirer de plus en plus de jeunes vers le tennis. Ce soir, vous êtes 10 000 jeunes dans les tribunes, c’est exceptionnel ! »  Accompagné de dix bouilles momignardes membres de son « assoc’ », Jo-Wilfried Tsonga y est lui aussi allé de son petit mot avant le lancement de la rencontre.

« Ce match solidaire représente énormément de choses, a-t-il déclaré. Comme la transmission, passer le témoin. Quand j’étais gamin, en jouant les Championnats départementaux, je gagnais des porte-clefs et des t-shirts BNP Paribas, et j’étais fier. Ce partenariat entre BNP Paribas et le tennis, c’est quelque chose qu’on a vécu pour de vrai, ça a aidé des tas de jeunes à trouver leurs voies. Aujourd’hui, je suis très heureux de bénéficier de ce match solidaire pour l’association, et de pouvoir en faire profiter aux enfants. » Deux d’entre eux, Maëlia et Quentin - qui a lancé la pièce - ont même eu le privilège de participer au tirage au sort d’avant-match et de poser avec les joueurs pour la photo.

Après ça, place au duel entre les numéros 1 et 2 français, ambiancé par la We Are Tennis Fan Academy. Sélectionnés pour leur ardeur, les membres de la « WATFA »  - née en 2016 sous l’impulsion de BNP Paribas -, accompagnés d’une fanfare ont maintes fois prouvé leur capacité à réchauffer les ambiances les plus froides. Avec eux, même un match interminable entre Jaume Munar et Roberto Carballés Baena pourrait s’emballer. En tribunes, du moins. Et, dimanche, ils ont de nouveau permis de rendre la partie encore plus festive. Chauffeurs de salle, ils ont animé la soirée avec chants et chorégraphies aux changements de côtés, entre les points. Sans relâche. Ce qui, cette fois, ne leur a pas demandé trop d’endurance.

Match court, mais festif

Humbert n’a fait qu’une bouchée de Mannarino pour remporter cette joute de gauchers en 1h52 : 6-3, 6-3, 6-1. Auparavant loin d’être à son aise sur brique pilée, le natif de Metz a semblé faire tomber un mur ces dernières semaines en remportant deux titres du circuit Challenger - Cagliari et Bordeaux - sur cette surface. « J’ai essayé d’appliquer ce que me disait Jérémy (Chardy, son coach), avait-il expliqué vendredi. Je comprends mieux comment je dois jouer (sur terre battue). Je respecte plus le jeu. Avant, je frappais tout le temps très tendu. Même en défense, ce qui ne me laissait jamais le temps de revenir. Et en position d’attaque, je continue à utiliser mon style agressif. »

Si l’empoignade a tourné le court, elle a tout de même permis de récolter pour Attrap'la Balle, et l’ambiance a été au rendez-vous. Grâce des épisodes de défis entre fans, une partie criant « ADRIIIIAAAN ! »  - sans clin d’œil à Rocky -, les autres hurlant « UUUGOOO ! », et l’énergie d’une WATFA qui n’a jamais faibli et a même déclenché une ola dans le troisième set. « Merci beaucoup pour l’ambiance, c’était ma première fois sur le Chatrier.., a déclaré Humbert lors de l’interview sur le court, avant d’être coupé par un tonnerre d’applaudissements et d’encouragements. C’est aussi ma première victoire à Roland. C’était une grande récompense de pouvoir jouer ici ce soir, parce que j’en étais encore très loin il y a quelques mois. » Le 9 janvier, l’homme à la casquette à l’envers n’était encore “que” 108e mondial. Désormais, le voici numéro 1 français, et au deuxième tour de Roland-Garros pour la première fois de sa carrière. Chapeau, monsieur Humbert.

 

Avantages

Découvrez les avantages WE ARE TENNIS

En savoir plus