Elle court, elle court Beatriz Haddad Maia. Sans doute pour rattraper tout ce temps perdu, à coup de blessures à répétition en 2015 et 2017, d’une suspension de dix mois pour dopage en 2019 – ses avocats ont depuis prouvé sa bonne foi – puis de cette f… crise sanitaire ! Mais pendant ce temps, elle a travaillé, « Bia », et après le retour à la normale, ses efforts ont porté leurs fruits. Née à Sao Paulo en 1996, la Brésilienne a ainsi remporté en juin 2022 deux titres consécutifs à Nottingham et Birmingham, et disputé la finale du WTA 1000 de Toronto. Au passage, elle avait évincé Iga Swiatek, déjà n°1 mondiale. Mieux encore, en 2023, celle qui n’avait jamais passé deux tours en Grand Chelem s’est hissée en demi-finale à Roland-Garros, grâce à une victoire sur Ons Jabeur. Classée 218e en juin 2021, la gauchère s’est ainsi retrouvée deux ans plus tard 10e mondiale. Et a enfoncé le clou en s’imposant lors du Masters bis de Zhuhai fin 2023, puis en décrochant un nouveau quart de finale en Grand Chelem en 2024, cette fois à l’US Open, suivi d’un 4e titre à Séoul. Sa principale force selon elle ? Le calme et la persévérance. Son inspiration ? Un certain Guga. Et ça se voit !