Déjà, à 5 ans, Sofia Kenin, sur un court de Floride, annonçait haut et fort son objectif : être n°1. Près de 20 ans plus tard, la jeune Américaine, née en 1998 à Moscou, reste aussi déterminée. Son travail avait déjà porté ses fruits en 2019 avec quatre premières finales disputées, pour 3 titres, et une victoire sensation à Roland-Garros sur Serena Williams au 3e tour. En 2020, celle qui prend la balle dès le rebond a continué sa courbe exponentielle : premier titre en Grand Chelem à Melbourne à 21 ans, ce qui lui a valu son entrée dans le Top 10. Dans la foulée, Kenin a disputé la finale de RolandGarros, perdue face à Swiatek. Avant de brusquement s’essouffler. En avril 2021, elle décidait ainsi de mettre fin à la collaboration avec son père pour travailler avec Max Wenders. Blessée et redescendue dans les bas fonds du classement un an plus tard (426e en juillet 2022), elle a alors vu son coach – et compagnon – lourdement sanctionné pour matches truqués. Mais elle s’est accrochée et a retrouvé le sourire et la gagne en 2023 : 3e tour à Wimbledon, finale au WTA 500 de San Diego puis demie à Guadalajara, pour boucler la saison aux portes du Top 30. Chapeau !