Mayday ! Mayday ! Ceci est un message d’alerte à tous les joueurs de tennis professionnels : le lion en cage qu’était Félix Auger-Aliassime a réussi à crocheter la serrure de la situation dont il était captif.
La 9e finale fut en effet la bonne pour Félix qui, après 8 échecs (le dernier en date remonte à Stuttgart début juin 2021), a enfin réussi à vaincre le signe indien. Et de quelle manière ! En punissant le 4e joueur mondial, FAA a non seulement remporté son premier titre, mais il l’a fait avec panache. Il avait déjà affronté le Grec en finale de l’Open 13 Provence en 2020, mais s’était alors incliné en deux sets.
Le « enfin » du titre s’explique
Je ne suis pas le seul à m’extasier devant cette victoire. Le monde du tennis a également réagi à cette nouvelle que tout le monde attendait tant Félix est prometteur.
Mais la victoire de Félix dépasse la sphère du monde du tennis :
Le « enfin » du titre s’explique par le fait que certaines mauvaises langues voyaient déjà Félix mener sa carrière sans jamais réussir à franchir cette marche tellement importante, passage obligé pour un compétiteur hors pair qu’est un joueur de tennis professionnel.
Connaissant le potentiel du joueur
Julien Benneteau n’a jamais atteint le Top 10 mondial et n’avait sans doute pas le potentiel que possède FAA, mais son histoire est cruelle car lui n’a jamais réussi à gagner une finale en simple, alors qu’il en a disputé 10 ! Avec notamment un tournoi de Kuala Lumpur qui lui a échappé trois années de suite (2012, 2013, 2014).
Après, le débat est possible. Vaut-il mieux ne disputer aucune finale, et donc n'en gagner aucune, ou bien en avoir 10 à son compteur sans pour autant réussir à soulever la moindre coupe ? Peut-être pourra-t-on en discuter un autre jour.
En attendant, Félix Auger-Aliassime a désormais son premier titre en poche. Et connaissant le potentiel du joueur, il est fort probable que le très talentueux Félix, qui, soit dit en passant partage son anniversaire avec un certain… Roger Federer (le 8 août), se mette désormais à enchaîner les titres.
En commençant par l’Open 13 Provence ? On en reparle en fin de semaine.