Boum Boum.

Sans doute le meilleur surnom de l’ère Open. Pour sa première balle qui faisait mal, pour la 2e qui n’était pas mal non plus.

Boris Becker a été le premier gros serveur du tennis moderne. La puissance comme arme principale, avec aussi cette faculté de monter et de couvrir le filet de long en large. Qui n’a pas en tête les plongeons de Becker à Wimbledon ou ailleurs pour tenter de renvoyer un passing improbable ?

Première star du tennis en Allemagne, Becker est le plus jeune joueur ayant remporté le tournoi londonien, à 17 ans, en 1985. Autre fait majeur de sa carrière, il a offert en 1988 à son pays la première Coupe Davis de son histoire.

S’il n’est resté que quelques semaines à la tête de la hiérarchie mondiale, en 1991, Becker est en revanche le joueur de l’histoire ayant renversé le plus de fois le n°1 mondial, 19 au total, de Lendl à Sampras en passant par Wilander ou Courier.

Une carrière qui n’aurait sans doute pas été la même sans la présence à ses côtés de son manager, le Roumain Ion Tiriac.

Depuis sa sortie des courts en 1999, Boris Becker connu des déboires financiers, conjuguaux, mais aussi des problèmes de santé. Il a été consultatnt, homme d’affaires, coach de Novak Djokovic. N’empêche, Boum Boum sera toujours Boum Boum.

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