« J’ai esayé de jouer intelligemment, ce n’est pas mon jeu ! »

Une perle parmi tant d’autres, signée Marat Safin. Plus de dix ans après son retrait du circuit, le Russe continue à faire régulièrement le buzz.

Il faut dire qu’il est unique, sorte d’électron libre totalement à part, ayant illuminé les courts du monde entier pendant plus d’une décennie.

Imprévisible, drôle, tourmenté, mais aussi surdouté, il affiche ainsi un palmarès qui aurait pu être nettement plus fourni, même s’il compte malgré tout 15 titres, dont deux en Grand Chelem, et plusieurs semaines à la tête de la hiérarchie mondiale fin 2000.

Pourtant, lui-même le dit: «  je n’ai jamais gagné Roland-Garros parce que j’étais bête », a-t-il lancé récemment, se remémorant cette opportunité de 2002, lorsqu’il avait perdu sa demie face à Ferrero, « parce que je l’ai balancée ! ».

Fantasque parfois sur les courts, mais pas que. Car Safin est aussi ce joueur incroyable, avec un charisme indéniable, qui, en 2005, pour décrocher à l’Open d’Australie son 4e titre en Grand Chelem, avait mis fin en demi-finale à une invincibilité de plus de 5 mois de Roger Federer. Chapeau l’artiste.

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