Ouf, 2017, année maudite pour Daniel Evans, est loin, loin derrière lui. Elle avait pourtant bien débuté pour le bad boy anglais, adepte des sorties nocturnes, avec une première finale sur le circuit à Sydney, puis un huitième à l’Open d’Australie. A chaque fois, il s’était payé la tête d’un Top 10 (Thiem et Cilic). Mais en avril, à Barcelone, celui qui s’est fait tatouer sur l’avant-bras une citation d’Oscar Wilde, est pris par la patrouille. Contrôlé positif à la cocaïne, il écope d’un an de suspension. Evans a alors effectué un long travail sur lui-même pour venir à bout d’une forte colère, notamment lorsqu’il s’est vu refuser une wild-card pour Wimbledon en 2018. Depuis, le natif de Birmingham a retrouvé son meilleur niveau et enchaîné les étapes : Top 30 début 2020, 1er titre en 2021 (Melbourne 2), suivi d’une demi-finale à Monte-Carlo (avec victoire sur Djokovic!), sa meilleure perf en Masters 1000 (il a remis ça en 2022 à Toronto). Et en 2023, il s’est offert son 2e titre à Washington, frôlant de près le Top 20 (21e). Côté Grand Chelem, c’est pas trop ça, avec seulement deux huitièmes. Pas suffisant au goût de « Dan » qui, la trentaine passée, affiche encore fièrement son revers à une main.