Il a déboulé sans prévenir en 2019, en atteignant les quarts au BNP Paribas Open d’Indian Wells. Personne ne l’attendait, avec son statut de «  lucky loser  » et sa toute petite victoire sur le circuit pro avant d’arriver en Californie  ! «  Misha  » n’arrivait pourtant pas de nulle part  : en 2016, il avait fini l’année n°1 mondial chez les Juniors après avoir remporté l’Orange Bowl pour la 2e fois d’affilée. Un exploit rare qui en disait long sur ce fils de médecins, grand fan de Djokovic – forcément – mais aussi de Roger Federer. Depuis, avec ce coup droit sur lequel il aime s’appuyer, Kecmanovic a  franchi les étapes step by step  : 1 titre à Kitzbühel en 2020, un premier huitième en Grand Chelem à Melbourne en 2022, une confirmation en Masters 1000 avec deux nouveaux quarts, toujours en 2022, au BNP Paribas Open d’ Indian Wells et à Miami. En Floride, il a perdu sur le fil face à Carlos Alcaraz après un match de titans  ! De la génération des Tsitsipas, Ruud ou encore Shapovalov, Kecmanovic n’a pas fini de surprendre.