A la base, Jelena Ostapenko avait choisi la formule « offensive » ! Grâce à sa puissance et sa prise de risque maximale, la Lettone, à tout juste 20 ans (elle est née le 8 juin 1997, jour de la victoire de Guga à Paris!), s'était offert son premier Grand Chelem, à Roland-Garros en 2017. Menée un set à rien face à Halep en finale, breakée dans les deux manches suivantes, Ostapenko avait renversé la vapeur, confirmant tout son potentiel. Mais dur, dur de gérer un premier titre éclair en Grand Chelem. Celle qui a remporté les Petits As en 2011 et s’est hissée jusqu’à la 5e place mondiale a quand même toujours assuré quelques coups d’éclat par ci, par là – comme une demie à Wimbledon en 2018, ou cinq nouveaux titres entre 2021 et 2024 –, histoire de prouver qu’elle était toujours là malgré les périodes de moins bien. Pourtant, il aura quand même fallu attendre quasiment 5 ans pour la voir ressurgir en Grand Chelem avec enfin, pour la première fois depuis 2018, trois nouveaux quarts, à l’Open d’Australie et l’US Open en 2023, puis Wimbledon en 2024. Mais ce n’est pas tout : maintenant, la Lettone s’envoie aussi des titres majeurs en double, comme à l’US Open en 2024 ! Avec quoi qu’il arrive, toujours cette façon de faire la pluie et le beau temps, de fautes directes en points gagnants, qu’elle soit seule ou avec sa partenaire attitrée, l’Ukrainienne Kichenok. Bref, signé Osta !