Dur, dur : depuis ses débuts, Océane Dodin se bat contre des vertiges récurrents liés à un dysfonctionnement de l’oreille interne. Malgré tout, dès l’âge de 20 ans, elle s’était hissée dans le Top 50, grâce à quelques jolies perfs prometteuses : un premier titre à Québec, en 2016, puis en 2017 un huitième à Madrid ou encore une demi-finale à Washington. A l’époque, la Lilloise, née en 1996, affichait des ambitions élevées et la possibilité, pourquoi pas, d’être un jour n°1 mondiale. Elle s’était même offert le luxe de refuser une sélection chez les Bleues, affichant ses ambitions personnelles et son envie de ne pas faire comme les autres. C’est là que la progression de ce grand gabarit (1,83 m), adepte des frappes puissantes et des échanges courts, s’est trouvée freinée, avec déjà dix mois passés hors des courts, à soigner ses vertiges, entre juin 2018 et avril 2019. Redescendue au-delà de la 300e place mondiale, Dodin avait mis en avant ses qualités de bosseuse et de combattante pour remonter la pente, sans véritablement y parvenir sur le grand circuit. Alors c’est sur le circuit ITF qu’elle s’était rassurée, avec 2 titres en 2020, un autre en 2021, avant d’exploser les compteurs en 2023 : 5 trophées au total qui lui avaient permis de retrouver le Top 100 après un an d’absence. Mais en 2024, nouveau coup dur, elle se retrouve contrainte à l’abandon à Rome à causes de ces satanés vertiges, puis absente de Roland-Garros. Ses tentatives de retour à Wimbledon et l’US Open se sont soldées par des échecs. Courage...