Il y a des jours comme ça, où tu te réveilles, tu regardes les résultats et tu n'en reviens pas.
Vous savez, un peu comme le matin d'après la dernière élection présidentielle américaine. Je me souviens très bien. Dès que j'ai ouvert les yeux, j'ai pris mon portable pour regarder le résultat et j'ai vu la tête de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Je n'en revenais pas. J'ai revérifié pour être sûr de ne pas m'être trompé. Puis, j'ai vérifié si j'étais bel et bien réveillé. Et malheureusement, c'était le cas.
Ce matin, après m'être installé dans mon canapé, devant l'Open d'Australie, j'ai ouvert l'ordi pour effectuer mon inspection quotidienne des résultats des dernières heures. Même avec tout la bonne volonté du monde, je n'ai pas la capacité de veiller toute la nuit pour vivre à l'heure australienne. Je découvre donc les résultats au réveil, et je suis les deux ou trois derniers matches de la night session à la télé (en baissant le son lorsque certains sont aux commentaires...).
C'est alors que j'ai failli tomber de mon canapé, lorsque j'ai découvert les qualifications de Lukas Lacko et Fernando Verdasco.
Là, normalement, vous vous dites : « Mais de quoi parle-t-il ?! ». Ce en quoi vous avez tout à fait raison. Car on peut le dire avec grande sérénité, la planète (inclus celle du tennis) se moque éperdument de Lacko et encore plus de Verdasco (point de vue perso concernant l'Espagnol).
Mais lorsqu'on regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que Lacko a battu mon Milos et Verdasco mon Roberto !
Je suis défait, comme doit l'être le directeur du tournoi de voir deux de ses têtes de gondoles quitter l'épreuve aussi tôt. « What a shame », a t-il dû chuchoter tout bas (mais alors tout tout bas) …
Non franchement, déjà l'année dernière, c'était dur de voir Raonic et Bautista Agut s'affronter en sachant qu'inéluctablement, on allait en perdre un dans la bataille. Mais là, les voir tous les deux disparaître le même jour, qui plus est au premier tour du tournoi ! Non franchement, c'est trop dur. Je ne peux pas écrire une ligne de plus, car trop profondément touché par cette double élimination.
Espérons que le tournoi survivra et qu'il s'agissait là de la dernière journée noire de ce type pour l'édition 2018.