A moins de s'appeler Rafael Nadal, on ne s'amuse pas avec le sort ou le destin. Et visiblement, celui de l'US Open 2017 est bien triste. Ca a commencé avant même le début du tournoi, avec une cascade de forfaits.
On aurait pu penser que les mauvaises nouvelles allaient s'arrêter là. Mais non, les chose n'ont fait qu'empirer dans l' « Empire State » : météo pourrie, défaites surprises des favoris dès les premiers tours et surtout, forfait, last second, d'Andy Murray, qui a totalement fracassé la partie basse du tableau. Imaginez-vous une seconde s'il n'y avait pas eu de toit sur Arthur Ashe … On serait encore au 2e tour !
Heureusement, tout n'a pas complètement capoté. Roger Federer et Rafael Nadal ont survécu tous deux aux petites frayeurs qu'ils se sont faites (et qu'ils nous ont fait par la même occasion) et ont atteint les quarts de finale. Ils ont l'air dans une forme idéale. Parfait pour jouer la finale, euh pardon, la demi-finale.
Au rythme où tombent les « mauvaises » nouvelles dans cet US Open, je propose d'aider les organisateurs afin qu'ils ne se retrouvent pas avec une finale « coupe veines ».
C'est pourquoi j'ai décidé de conjurer le mauvais sort.
Dans le match opposant Rafael Nadal à Andrey Rublev, le Russe va passer. Il n'a rien à perdre. Il joue très bien. Rafa a la pression. Il a accumulé une grande fatigue nerveuse. Il poussera Rublev au 5e set mais rendra les armes au final. Quant à Roger Federer, il abandonnera après 3 jeux en raison d'une cheville douloureuse, tordue sur un contre-pied.
En demi-finale, Del Potro n'aura plus de gaz, plus de carburant, et sera dépassé lui aussi par la fougue et la roublardise de Rublev.
Ce dernier se qualifiera pour sa première finale en Grand Chelem et affrontera Kevin Anderson. Ben oui je vous rappelle que j'envisage le pire. Vous me direz que Carreno Busta ou Anderson, même combat, mais tant qu'à faire, autant choisir le moins bien classé des deux. Pour ce qui est du vainqueur, en toute franchise, on s'en fout un peu.
Voilà, voilà. En espérant que tout cela soit utile et évidemment faux !