Martina Navratilova initie les jeunes au tennis par des dons de raquettes
Martina Navratilova a toujours été tournée vers les autres. Dans sa vie, elle se déclare d’abord membre de PETA, puis végétarienne convaincue, et militante pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) après avoir révélé son homosexualité en 1981. Enfin, un jour de 1983, elle décide de fonder la Martina Navratilova Youth Foundation (MNYF), destinée à fournir des raquettes, des balles et des cours de tennis aux enfants en difficulté. Depuis, la détentrice de 59 Grands Chelems, dont neuf Wimbledon, donne des leçons elle-même à travers le pays, dans le but de « donner aux enfants l’occasion d’être eux-mêmes, de participer à des compétitions, de jouer, de socialiser, de recevoir une éducation dans un espace sûr dont ils ne peuvent bénéficier pour quelque raison que ce soit ». Sa fondation a également utilisé ses fonds pour soutenir Greenpeace, Planned Parenthood, une association qui offre des soins de santé aux États-Unis, et aider les enfants victimes de la guerre en Ukraine. Grâce à la MNYF, Martina Navratilova a reçu plusieurs grands prix, comme le National Equality Award 2000 de la Human Rights Campaign, le plus grand groupe de défense des droits LGBT du pays. En 2010, on l’a même vue tenter l’ascension du Kilimandjaro, quelques semaines après la fin de la chimiothérapie ayant soigné son cancer du sein, dans le but de récolter des fonds pour la fondation Laureus et son programme Sport for Good. Victime d’un œdème pulmonaire, elle ne vit jamais le sommet. Mais depuis, on a pu la voir dans un bidonville de Mathare, dans la banlieue de Nairobi, ou coudre des masques à Fort Lauderdale pendant la crise sanitaire.