2001 : Rafter, décoiffé pour la cause

23 mai 2023 à 19:13:03

A l'occasion des 50 ans de partenariat de BNP Paribas avec le tennis, voici 50 histoires qui montrent que le tennis peut avoir un impact au-delà des courts, et qu'il représente bien plus qu'un simple sport individuel. Ne jamais sous-estimer la force du collectif !

L'australien Pat Rafter se coupe les cheveux pour aider les enfants de son pays

Patrick Rafter n'a jamais été un joueur tout à fait comme les autres. Coutumier des interviews en bermuda, l’Australien enchaînait aussi les services-volées à une époque où les montées au filet se faisaient de plus en plus rares. Le circuit ATP se souviendra également de ses choix capillaires hétérodoxes : à la coupe au bol d’Ievgueni Kafelnikov et au crâne rasé d’Andre Agassi, l’Australien opposait son éternelle et déjà iconique queue de cheval. Une touffe de cheveux dont Rafter avait un temps accepté de se séparer, en 2001, en coupant puis vendant sa crinière sur eBay. Le prix du chignon ? Un peu plus de 2 000 dollars australiens, que celui qui pointe alors au 11e  rang mondial avait reversés par la suite à des associations d’aide à l’enfance.

En réalité, rien de nouveau pour le tennisman aussie, qui aura toujours volontiers partagé ses gains et sa notoriété. En 1997, deux semaines après avoir remporté l’US Open – Rafter avait commencé une interview avec une journaliste du Washington Post en pointant son ventre : « Non mais regardez cette bedaine à bière ! plaisantait celui qui avait joyeusement arrosé son premier succès en Majeur. J’ai présentement cinq jours de houblon en moi. » Il ne confierait en revanche pas à la presse ce qu’il comptait faire des 650 000 dollars de prize money qui avaient récompensé son succès. Une somme dont il fera pour moitié don à un hôpital pour enfants de Brisbane, avant de répéter le procédé l’année suivante, à la suite de sa deuxième victoire de rang dans le Majeur américain. Des dons que l’homme à la queue de cheval avait préféré ne pas médiatiser, mais que sa mère dévoilera à la presse australienne en 1999. « Pat soutient des organismes de bienfaisance dont les causes le touchent particulièrement, avait aussi déclaré à Reuters le grand frère de Rafter, Steve. Il ne voulait pas particulièrement qu’on sache qu’il avait fait ce don. » Patrick Rafter n’étant décidément pas un joueur comme les autres.

 

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