Il y a de ces joueurs qui ont un talent pur. Un coup droit d'exception, un revers hors norme, un service de feu etc … Novak Djokovic, en plus de toutes ces qualités, possède un « je ne sais quoi » (comme disent les anglais) qui lui permet de voir augmenter son fan club à chacune de ses interventions. Ce « je ne sais quoi », c'est un évident talent de communicant.
Au terme de son match face à Fernando Verdasco, Novak a été « témoin » d'une scène peu courante dans un stade de tennis. La « kiss cam », cette caméra qui fixe des couples, les projette sur l'écran géant et attend d'eux un baiser, souvent très apprécié du public, s'est attardée sur un couple dont l'homme demandait son amoureuse en mariage. Visiblement, celle-ci à dit oui au grand soulagement de son doudou.
Le baiser qui a suivi a été très applaudi par le public mais aussi par Novak, qui était tranquillement assis sur sa chaise et qui, comme tout le monde, assistait à la scène sur les écrans géants.
Durant l'interview qui a suivi (sur le court), Novak a évoqué la scène en félicitant les futurs mariés en précisant qu'il n'avait vu un tel événement qu'une fois seulement dans sa carrière.
Puis, profitant du micro et de la caméra figée sur lui, Novak a changé de sujet pour évoquer l'anniversaire de sa maman. Digne des meilleurs chef de village de Club Med, Nole a ensuite demandé au public de l'accompagner dans un « happy birthday » chanté en direct, face caméra. Si certains spectateurs, ce soir-là, n'étaient pas encore dans sa poche, c'est désormais chose faite.
Ce qui me plaît plus que tout, c'est que je suis persuadé que Djokovic est totalement spontané, sans aucun calcul. Et à chaque fois, c'est super bien fait. Que ce soit les imitations sur le court à l'US Open, le partage d'un verre avec un ramasseur à Roland-Garros, le Gangnam Style sur le court à Pékin, le masque Halloween au BNP Paribas Masters …, le résultat est toujours gagnant. Il fait un buzz de fou, pas une goutte d'encre négative et une cote de popularité qui s'envole toujours un peu plus haut.
Bref, c'est une bête de com.
