Evidemment je dois vous parler de Murray-Tsonga de la nuit dernière. Comme Jo le dit lui même : « Il a tout simplement été meilleur que moi ». Et c'est vrai. Il n'y a pas grand chose d'autre à ajouter. Andy Murray a prouvé qu'il est toujours un gros calibre. A ce propos, c'est quand même sa première victoire sur un « top 10 » depuis Novak Djokovic à Wimbledon en … 2013. Souvenez-vous, c'était en finale. Et ce « top 10 » (Tsonga en l’occurrence), il est allé le chercher en montrant les dents. Jo est loin d'avoir joué un mauvais match (bonne nouvelle pour la Coupe Davis), mais il a faim, Andy. Depuis sa blessure au dos, survenue il y a presque un an jour pour jour, il n'a jamais réussi à retrouver son niveau d'avant, jusqu'à … hier. Depuis hier, Andy est redevenu Murray. Dommage simplement que ce soit tombé sur Jo. Pour les supporters Français, ce n'est pas une très bonne nouvelle. Par contre, pour les amateurs de beau tennis et de batailles acharnées en fin de deuxième semaine de Grand Chelem, c'est une vraie bonne nouvelle.
Imaginez un instant la fin d'année qui nous attend. Djokovic pète la forme. Federer est tout aussi fringant. Rafa, s'il fait son retour à la compèt en Asie, sera sans aucun doute très « fit » et frais comme un gardon. Ajoutez à cela un Andy Murray de retour à son meilleur niveau et qu'obtenez vous ? Un « big four » pardi !
C'est vrai ça, depuis quand n'a t-on pas vu ce fameux quatuor en pleine possession de ses moyens ?
La dernière fois que ces quatre-là ont atteint les demi-finales d'un même Grand Chelem remonte à l'Open d'Australie en 2012. Je ne sais pas vous, mais moi, ce grand quatre me manque. Et tant pis s'il truste tout sur son passage. C'est tellement bon de les admirer lorsqu'ils s'affrontent que j'en demande encore.
En plus, ces dieux du tennis ne rajeunissent pas. Les occasions de les voir tous au top et au même moment ne seront sans doute plus nombreuses. Alors, si l'on peut se refaire une petite séquence de quelques mois, je signe d'une main (parce que personne ne signe des deux mains).
En attendant, la confrontation de demain entre Murray et Djokovic s'annonce délicieuse. Dommage que ce soit si tôt dans le tournoi. Mais ça c'est juste une question de temps ...