Novak Djokovic a perdu la finale à Miami en grande partie à cause de… Novak Djokovic. Parce qu’il est la source originelle de la passion de son tombeur, Jakub Menšík, pour le tennis.
« Novak, tout le monde sait que si je suis là, c’est grâce à toi (Djokovic) », a déclaré Menšík, 19 ans, vainqueur de son premier titre ATP, en se tournant vers son idole lors de la remise des trophées en Floride. «J’ai grandi en te regardant. J’ai commencé à jouer au tennis grâce à toi. »
Djokovic a contribué à faire grandir Mensik
En plus d’avoir senti la flamme naître en lui en voyant Djokovic écrire sa légende, le natif de Prostějov a pu faire des étincelles bien plus tôt que la moyenne - 9e plus jeune champion de l’histoire en Masters 1000 - également grâce à lui.
En 2022, Menšík a vécu une expérience de rêve offerte par le surnommé « Nole ». L’une de celles ayant le potentiel de faire « gagner du temps », grandir un peu plus vite que les autres. Bref, une occasion en or qui pouvait devenir bijou pour son futur, à condition de savoir l’utiliser, travailler dessus. Ce qu’il a fait.
Toute cette expérience et ses conseils ont été vraiment bons pour moi, mes matchs et mon avenir.
« C’était après les finales de l’Open d’Australie (Djokovic s’y était imposé, Menšík avait été finaliste chez les juniors), avait-t-il expliqué en février 2024, à Doha, où il a disputé sa première finale.Il savait qu’il était ma plus grande idole, donc il m’a invité à Belgrade puis au Monténégro ensuite pour s’entraîner, et aussi passer du temps avec lui hors du court. »
« Toute cette expérience et ses conseils ont été vraiment bons pour moi, mes matchs et mon avenir », avait-t-il ajouté. Quel type de conseil, vous demandez-vous sûrement, titillés par la curiosité ?
Observer ce que Djokovic fait de différent.
« Ce n’en était pas un en particulier, avait-il détaillé. C’était un ensemble de petites choses, ce qu’il fait de différent sur et en dehors du court. Il s’agissait de l’observer, d’analyser ses routines, le voir s’entraîner, s’échauffer etc. Le but était aussi d’essayer de mettre toutes ces petites choses dans mon jeu, ma carrière. »
« Déjà à l’époque », Djokovic, comme il l’a confié dimanche en conf’, avait pu voir, de son œil unique, que Menšík « allait devenir l’un des meilleurs du monde ». Le voilà désormais dans la peau d’un 24e mondial en pleine ascension, ayant signé la caméra miaméenne d’un prometteur : « Le premier (titre) d’une longue série. »