Vainqueurs à Wimbledon, Serena Williams et Roger Federer font de beaux trentenaires. Richard Gasquet lui, voit sa série noire se poursuivre tandis que Benoît Paire profite de ses vacances.
Le roi Roger
L’Histoire...
Vainqueurs à Wimbledon, Serena Williams et Roger Federer font de beaux trentenaires. Richard Gasquet lui, voit sa série noire se poursuivre tandis que Benoît Paire profite de ses vacances.
Le roi Roger
L’Histoire avec un grand H ne se termine jamais. Elle fait des pauses. Hier, après deux sets d’une âpre bataille entre Andy Murray, le chouchou des Britishs et Roger Federer, le chouchou du public, c’est tout le Center court de Wimbledon qui était pendu aux rebonds des balles du maître suisse. Coups droits précis et puissants, chips de revers impressionnants, volées exceptionnelles et déplacements aériens : ce dimanche, dans les allées londoniennes, il ne faisait aucun doute que « Rodger » était de retour. En difficulté avec son jeu en début de tournoi, le Suisse a montré en deux matchs face à Novak Djokovic et Andy Murray qu’il était plus trentaine rugissante que vieillissante. C’est un dix-septième titre du Grand Chelem que le natif de Bâle ramène à la maison. Le septième dans son jardin de Wimbledon, soit autant que son idole Pete Sampras. Et quand on le voit jouer comme ça, honnêtement, à la place de l’Américain, on s’inquièterait.Le classement
Numéro 1. Et oui. Après avoir fait place à la jeunesse pendant un peu plus de deux ans, Roger Federer profite de ce lundi estival pour reprendre son trône. Une 286ème semaine à la première place mondiale qui lui permet de rejoindre une nouvelle fois Pete Sampras dans l’histoire. « Destinée, Nous étions tous les deux destinés… »La déclaration
Je crois que je me rapproche…Son passing, trop long, vient d’échouer dans le couloir de Roger Federer, et déjà les larmes montent. Des pleurs aussi forts que la pluie qui détrempe l’Aorangi Terrace. Andy Murray ne pourra pas non plus les retenir au moment de remercier ceux qui ont transformé la Henman Hill en Murray Mount. Soutenu de manière incroyable par les fans britanniques, le jeune homme de 25 ans balance donc ce « Je crois que je me rapproche », des trémolos plein la voix. Difficile de lui donner tort, il vient de remporter un set en finale de Grand Chelem pour la première fois de sa carrière. Seul bémol, l’ami Andy pourrait bien être « proche » toute sa carrière. Entre la longévité de Roger Federer, le talent de Novak Djokovic et la puissance de Rafael Nadal, respectivement 25 et 26 ans, l’Ecossais a de grandes chances d’appartenir à ce groupe de personnes, nées au mauvais moment. Dur.