Un ami qui bosse dans le tennis m'a dit l'autre jour : « Quel parodie ce tournoi de Toronto. Bravo l'ATP pour le calendrier ! Un inconnu va s'envoyer 1000 points à Toronto ! C'est nuuuuulllll ! ».
En temps normal,...
Un ami qui bosse dans le tennis m'a dit l'autre jour : « Quel parodie ce tournoi de Toronto. Bravo l'ATP pour le calendrier ! Un inconnu va s'envoyer 1000 points à Toronto ! C'est nuuuuulllll ! ».
En temps normal, j'aurais pesté moi aussi contre ce calendrier, mais c'est un peu facile de critiquer aujourd'hui, il aurait fallu le faire lors de la parution du calendrier 2012. Trop tard.
Cela dit, ça n'a pas du être facile pour les organisateurs de Toronto de motiver les fans à venir suivre leur tournoi. Ça n'a déjà pas été facile de motiver les joueurs à le disputer.... Roger Federer absent ; Rafael Nadal absent ; David Ferrer absent ; Andy Murray forfait après un match. Seul représentant du top 5 : Novak Djokovic. Certes ça n’empêche pas de voir du beau tennis, mais Karl Hale , le directeur du tournoi, ne doit pas bien dormir en ce moment. Il a du avoir des conversations compliquées avec ses partenaires pour leur expliquer pourquoi les meilleurs joueurs mondiaux, dont il avait garantit la présence, sont aux abonnés absents.
Comme si le tournoi olympique, les forfaits des tops mondiaux et les défaites surprises de début de tournoi (Tsonga battu par Chardy, Del Potro par Stepanek) ne suffisaient pas à pourrir le Masters 1000 canadien, la météo a joué sa petite partie. Résultat : un jour entier sans aucune balle frappée, et des joueurs obligés d'enchaîner huitièmes et quarts dans la même journée.
Malgré cette poisse, le Masters 1000 du Canada peut tout de même compter sur Tipsarevic, Djokovic, Isner et Gasquet pour disputer des demi-finales d'un certain niveau, avec « Ritchie » Gasquet, toutes voiles dehors, récent médaillé de bronze aux JO et potentiellement métamorphosé par sa performance londonienne. Si le Français arrive à maintenir son niveau de jeu, peut-être parviendra-t-il à atteindre de nouveau la finale du tournoi canadien, comme en 2006 (défaite en finale face à Federer 2-6 6-3 6-2) et pourquoi pas, cette fois, à soulever la coupe ?
En dehors de sa finale à Estoril, perdue face à Juan Martin Del Potro, Gasquet n'ait pas allé plus loin que les quart de finale cette année, en simple. « Personal best » déjà battu donc, pour le Français avant mieux très bientôt. J'en suis sûr.
Come on Richard !