Paris, je t'aime

12 juin 2012 à 17:47:52

Un tournoi du grand chelem sur la terre de Roland-Garros, c'est quelque chose. Mais pas seulement. En dehors des sacres - attendus - de Maria Sharapova et Rafael Nadal, il s'est passé pas mal de bricoles dans la...

Un tournoi du grand chelem sur la terre de Roland-Garros, c'est quelque chose. Mais pas seulement. En dehors des sacres - attendus - de Maria Sharapova et Rafael Nadal, il s'est passé pas mal de bricoles dans la capitale parisienne.

L'histoire : Judy Murray coach et cougar

"Guy Forget vient de traverser le lobby de l'hôtel dans un short en lycra. La journée commence bien. C'est Monsieur Chic Non Conventionnel, des jambes élégantes dans un petit short. Mmmm... ". Les mots sont de Judy Murray sur Twitter, mère de et divorcée depuis 2005. Celle qui est aussi coach de son fils Andy, numéro 4 mondial, ne perd jamais une occasion de faire valoir son statut de femme célibataire. Car à côté de ça, Maman Murray s'occupe de tout : de la lessive de son fils, de ses repas pré-préparés à réchauffer au micro-ondes ainsi que de son approvisionnement en Percy Pigs, des bonbons roses en forme de cochon qu'on ne trouve que chez Marks & Spencer. Bref, vous l'aurez compris, Juddy Murray a besoin de souffler. Sur chaque tournoi, elle n'a donc qu'une envie : croquer la moitié du tableau masculin. Et sans raquette en main. La preuve avec cet autre gazouillis très direct en direction de Marat Safin : "Oh mon. Marat Safin (en polo blanc et lunettes de soleil) en train de regarder le match Isner vs Mathieu sur le Chatrier. Il regarde le court. Je le regarde". Il doit être content, Andy, de changer de beau-père tous les week-ends.  

La terre est rose

Après le bleu de Madrid, voici le rose de Paris. Histoire de célébrer les demi-finales féminines, le court numéro un s'est fendu d'une terre battue rose. Ou fuschia, pour être plus précis. Pour faire les choses en grand, les organisateurs ont offert une rose à chaque femme présente en tribunes. Aussi, deux rencontres du trophée des légendes féminins s'y sont jouées : Martina Navratilova et Jana Novotna face à Nathalie Tauziat et Sandrine Testud puis la paire Conchita Martinez/Iva Majoli contre le duo Anke Huber/Barbara Schett. Du lourd, quoi.  

Plus belle la vie Vs Roland Garros 

Durant la quinzaine parisienne, la série télévisée française Plus belle la vie, qui rassemble chaque soir plus de six millions de téléspectateurs, a dû faire avec les aléas du direct. Si une rencontre de fin de journée durait trop longtemps, la série était même annulée. Le genre d'événement pas au goût des fans du show télé. Sur Facebook, après que la page officielle ait annoncé un retard dans la programmation, pas moins de 1280 internautes se sont lâchés sur la page officielle de la série en moins de deux heures. Un slogan a même vu le jour dans la soirée : « A bas la balle jaune ». Visiblement, il ne faut pas emmerder la ménagère de moins de 50 ans.  

La vidéo : les crampes de Dimitrov

Grigor Dimitrov contre Richard Gasquet. Le point dure 36 échanges et le Russe termine carbonisé. La gueule dans la terre battue. La suite ? Assez violente. Des crampes insoutenables pour le Bulgare, un vomi pour le Biterrois et un KO technique de plusieurs minutes. http://youtu.be/S9foAe38cz8   Bethanie Mattek Sands

Le style : Bethanie Mattek-Sands

Bethanie n'est pas là pour remporter un grand chelem. Et pour cause, elle pointe à la 167ème place du classement WTA. Peu importe, surnommée la "Lady Gaga du tennis", l'Américaine fait avant tout parler d'elle pour son style vestimentaire. Depuis très longtemps, elle officie avec ses longues chaussettes noires de contention. A Roland-Garros, elle a également sortie une jupette bariolée à motifs léopard avec un cycliste plus long que la jupe. Oui, c'est moche. Et encore, on ne vous parle pas de sa tenue "sexy" pour les soirées sponsors du circuit féminin. Le plus simple, c'est de reluquer les clichés.  

Le chiffre : 8

En remportant Roland-Garros, Maria Sharapova a rejoint un cercle très fermé. Celles des joueuses ayant remporté les quatre titres du grand chelem au moins une fois. Après Wimbledon en 2004, l'US Open en 2006, l'Open d'Australie en 2008 et donc Roland-Garros en 2012, la belle Russe rejoint Maureen Connolly, Margaret Court, Billie Jean King, Chris Evert, Shirley Fry, Martina Navratilova, Steffi Graf, Doris Hart et Serena Williams. Que du beau linge.  

La déclaration :

Maria Sharapova n'aime pas Twitter et le fait savoir. Du haut de son mètre quatre-vingt huit, la belle Russe a pas de temps à perdre avec le réseau social aux 140 caractères. "C'est trop pour moi. Déjà, je m'ennuie moi-même tous les jours, donc je ne vois pas pourquoi j'irais ennuyer le monde en leur disant que je suis en train de manger dans tel ou tel restaurant. C'est mon opinion aujourd'hui, peut-être que cela va évoluer mais pour l'instant, c'est juste trop d'écrire tous les jours. J'écris suffisamment de SMS par jour, je n'imagine pas ce que ce serait s'il fallait que je tweete toute la journée. J'imagine que je finirais par me faire une arthrite du pouce". Il faut se faire une raison, Maria a autre chose à faire qu’à nous parler. Snif, snif.

Le classement :

En l'emportant sur la terre parisienne, Maria Sharapova a retrouvé sa place de numéro un mondiale au détriment de Victoria Azarenka. La Russe, qui reste sur une formidable série en Grand Chelem (finale à Wimbledon et à l’Open d’Australie, titre à Roland-Garros, Ndlr), récupère sa couronne et s'impose dorénavant comme la patronne du circuit féminin.   Par Mathieu Faure  

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