Lundi 5 août
Journée de deuil, aux États-Unis. Après la tuerie d’El Paso (Texas), celle de Dayton (Ohio) fait grimper le nombre de morts à 31 et de blessés à plus de soixante. Dans un genre moins tragique et plus métaphorique, Stéfanos Tsitsipás utilise l’arme dont il dispose, son bras droit, pour prendre la cinquième place du classement ATP pendant que Nick Kyrgios gagne 25 rangs en accrochant le 27e. Chez les femmes, la 38e mondiale Zheng Saisai bondit de 17 positions tandis que la neuvième Aryna Sabalenka intègre pour la première fois le Top 10.
Mardi 6 août
Journée de deuil, aux Etats-Unis, bis. Voilà que Toni Morrison décède dans la nuit de lundi à mardi. 88 ans que la romancière avait commencé son histoire d’amour avec la vie. Pour se changer les idées, Ashleigh Barty tente de taper dans la petite balle jaune à Toronto mais l’Australienne est éliminée d’entrée par Sofia Kenin. Résultat : il suffirait que Naomi Osaka rallie le troisième tour pour que la première place au classement WTA change de nationalité, et devienne japonaise. Attention, la couronne s’apprête à tomber.
Mercredi 7 août
Non, le tennis professionnel n’est pas un loisir. Oui, il convient de le prendre au sérieux à tout moment. La preuve avec ce point perdu de manière incroyable par la paire Andy Murray-Feliciano López, lors du double contre le binôme ?ukasz Kubot-Marcelo Melo : alors que la balle va sortir des lignes du terrain, l’Espagnol ne lui laisse pas le temps de retomber et la récupère avant qu’elle ne touche le sol pour disputer le point suivant. Ce qui lui vaut un débreak en faveur des adversaires, lesquels s’inclineront tout de même devant les malchanceux. Au fait, saviez-vous qu’il faut désormais payer une taxe trimestrielle de 23 euros pour pouvoir mendier dans la ville suédoise d’Eskilstuna ?
Jeudi 8 août
Journée de deuil, en France. Après Toni Morrison, voilà que Jean-Pierre Mocky fait lui aussi ses adieux. 86 ans que le réalisateur avait commencé son histoire d’amour avec la vie. Un beau chiffre, que Roger Federer et Félix Auger-Aliassime souhaitent évidemment atteindre en ce jour d’anniversaire pour eux. 38 balais pour le Suisse, 19 piges pour le Canadien : l’un est deux fois plus vieux ou plus jeune que l’autre, vous comptez bien.
Vendredi 9 août
379. C’est le nombre de victoires en Masters 1000 de Rafael Nadal, qui établit là un record en dépassant Roger Federer après son succès au détriment de Guido Pella. 1 : c’est le prochain classement WTA d’Osaka, qui va doubler Barty dès la semaine prochaine à la suite de l’élimination de Karolína Plíšková par Bianca Andreescu. 15 : c’est le nombre d’années durant lesquelles cet homme de Haute-Savoie arrêté pour excès de vitesse a conduit comme un fou, selon son propre témoignage synthétisé dans une lettre directement envoyée aux policiers. Qu’il remercie de leur intervention, « électrochoc » l’ayant « fait prendre conscience que le danger sur la route n’était pas les autres » mais lui. On applaudit.
Samedi 10 août
Ouf, Murray va bien reprendre du service en solo ! Opposé à Richard Gasquet, le Britannique sera présent en simple au tournoi de Cincinnati. En attendant, le Masters 1000 de Montréal avance malgré la pluie qui retarde le quart de final Gaël Monfils-Roberto Bautista-Agut. La partie doit même s’arrêter au… premier jeu, le Français ne menant que 30-0. Pas si loin que ça, une femme de 45 ans nommée Dee Gallant fait fuir un puma en passant à fond une chanson de Metallica sur l’île de Vancouver. Le nom du titre ? Don’t tread on me. Logique.
Dimanche 11 août
Greenwashing, bonjour ! Bienvenue au McDonalds, où les pailles présentées comme recyclables ne le sont en vérité pas du tout et sont brûlées dès la première utilisation. Réalité scientifique toujours, des chercheurs japonais démontrent que les chats savent bel et bien reconnaître leur nom. Nadal non plus n’est pas prêt d’oublier son patronyme à force de l’entendre sortir des enceintes des courts, lui qui dispute sa 51e finale en Masters 1000 - nouveau record devant Federer, bien entendu - à Montréal. Et qui la remporte, contrairement à une Serena Williams en larmes à Toronto et obligée de laisser Andreescu soulever la coupe. Impossible de les zapper, ces deux-là.