Il y a tellement de choses à commenter cette semaine que c'est vraiment difficile de choisir.
Je pourrais peut-être commencer par la délicieuse victoire du PSG hier soir....mais je me dois de rester dans le tennis...
Il y a tellement de choses à commenter cette semaine que c'est vraiment difficile de choisir.
Je pourrais peut-être commencer par la délicieuse victoire du PSG hier soir....mais je me dois de rester dans le tennis (et un peu objectif).
Evidemment, je pourrais parler de Rafa et ses sept titres d'affilés remportés en principauté, mais je n'aime pas la facilité. Ce que réalise Nadal est incroyablement énormissime, c'est vrai, et il faut remonter deux siècles en arrière pour trouver un joueur ayant remporté sept fois de suite le même tournoi. Mais non, encore une fois, trop simple.
Je pourrais aussi me déchainer sur la Fed Cup. en faire des tonnes sur la première descente de la France en D2 depuis la création de la Fed Cup en 1963. Je pourrais envoyer du « Escudé démission, les filles c'est du bidon ». L'idée m'a bien effleuré. Mais en fait, je suis convaincu que la relégation française n'est pas due au capitanat du « Scud », même s'il doit sans doute se remettre un chouïa en question, quitte à faire jouer Marion et prêter un survet à Walter.
J'ai finalement décidé de vous raconter deux histoires, celle du bon et celle du mauvais bougre, histoires vraies, histoires vécues la semaine dernière au Monte Carlo Country Club.
Le mauvais bougre d'abord. Il s'appelle Thomaz Bellucci, c'est un obscur joueur brésilien, jamais rien gagné hormis deux tournois, qui croise trois très jeunes chasseurs d'autographes et fait semblant, sous mes yeux effarés, de ne pas avoir les avoir vus. Snober des gamins de huit ans...Sans doute a-t-il trop de demandes d'autographes. Tout petit. Dans mon palmarès des mecs pas sympas, c'est désormais Thomaz Bellucci qui détient la palme d'or.
Le bon bougre maintenant. Il signe des autographe au kilomètre, lui, et il s'appelle Jo. La scène : sortie du club, sous la pluie, chacun attend une voiture officielle pour rejoindre son hôtel. Arrive Jo , son agent (secret) et son kiné. Les joueurs sont prioritaires, Tsonga et son « team » montent dans la première voiture qui arrive. Un photographe, qui baroude sur le circuit depuis plusieurs décennies, et a aujourd'hui un âge respectable, attend comme tout le monde. Tsonga le voit et lui propose de l’emmener dans sa voiture. « Monte, on va se serrer », lui lance-t-il.
A part le jeu, dont Bellucci ferait bien de s'inspirer, il a aussi une ou deux choses hors-court qu'il pourrait apprendre de Tsonga.