Lundi 25 mars
Dur, dur, ce début de semaine. Pour les passagers de cet avion British Airways, qui se retrouvent à Düsseldorf (Allemagne) sans raison apparente alors qu’ils avaient réservé un vol Londres-Édimbourg. Mais aussi pour Bianca Andreescu, qui voit sa série de dix victoires consécutives s’arrêter à Miami après son abandon contre Anett Kontaveit. Tout va bien en revanche pour Jordan Thompson, huitième de finaliste du Masters 1000 et vainqueur de son troisième match d’affilée (7-5, 7-5 contre Grigor Dimitrov) sur le circuit pour la première fois de sa carrière. Déjà 24 ans, le bougre.
Mardi 26 mars
La sensation de ces premiers mois de 2019 s’appelle Félix Auger-Aliassime, sans contestation possible. En Floride, le Canadien de 18 ans seulement fait encore des siennes et se qualifie en quarts de finale au détriment de Nikoloz Basilashvili (7-6, 6-4). Dans un genre plus fantasque, Nick Kyrgios fait également parler de lui : déjà auteur d’un service à la cuillère la veille face à Dušan Lajovi?, l’Australien sort un tweener gagnant face à un Borna ?ori? dégoûté mais vainqueur (6-4, 3-6, 2-6). Chez les femmes, on cause déjà demi-finales avec la qualification dans le dernier carré de Kontaveit qui vient à bout de Su-Wei Hsieh (3-6, 6-2, 7-5). De quoi reprendre des forces avec un boudin noir vegan, nouvelle recette proposée par le cuisinier espagnol Raul Escuin qui remplace le sang de porc par le sang… de ses clients. Tout simplement.
Mercredi 27 mars
C’est l’histoire incroyable du jour : retrouvé aussi inerte que froide et déclarée décédée par le médecin, une femme de 90 ans habitant près de Toulouse se réveille sous son linceul. Une résurrection que ne connaissent pas Novak Djokovic, inexplicablement battu pour la deuxième fois consécutive par Roberto Bautista-Agut (6-1, 5-7, 3-6), ni Petra Kvitová, dégagée par Ashleigh Barty (6-7, 6-3, 2-6), ou David Goffin, écarté par Frances Tiafoe (5-7, 6-7), et enfin Stéfanos Tsitsipás, dominé par Denis Shapovalov (6-4, 3-6, 6-7). Jolis, tous ces combat(tant)s.
Jeudi 28 mars
N’attendez plus, les places sont limitées ! Si vous voulez découvrir au plus vite la toute première maison consacrée à l’univers de la licorne qui ouvre à Milan, les réservations démarrent aujourd’hui. Bon, c’est vrai que ce serait dommage de louper les nouvelles prouesses d’Auger-Aliassime, en demi-finales du Masters 1000 de Miami grâce à son triomphe contre ?ori? (7-6, 6-2). La vie est une question de priorité…
Vendredi 29 mars
Imaginez une gare japonaise qui ne disposerait ni d’entrée ni de sortie, construite juste pour admirer le paysage à l’endroit de la station où il est impossible de partir autrement que par le train. Imaginez un Auger-Alliassime servant pour le set dans les deux manches de la partie, et laissant finalement sa place en finale à John Isner à cause de multiples doubles fautes. Imaginez une finale féminine Barty-Karolína Plíšková. Oui, c’est cette dernière réalité qui est le plus facile à visualiser.
Samedi 30 mars
« Il a tous les coups un cran au-dessus de tout le monde. Quand il a besoin d'un coup, il va le faire. Il y va, il le fait. Je ne pense pas qu'il ait une quelconque faiblesse. C'est pour ça qu'il est le GOAT. Il est complet. Il n'a aucun trou dans son jeu. » Fataliste, le Denis Shapovalov se fait manger 6-2, 6-4 par Roger Federer et ferait mieux de participer à la Battle de slips régionaux organisée par la marque Le Slip Français. Mais ce qui nous intéresse, c’est la finale des femmes. Et, suspense… C’est Barty qui récolte le titre ! Plus forte que Plíšková (7-6, 6-3), l’Australienne de 22 piges s’adjuge la plus grosse coupe de son CV. Les hommes ? C’est pour demain.
Dimanche 31 mars
Isner, expert à Miami n’a pas abandonné, malgré une vive douleur au pied, et Federer en a profité pour glaner son 101e trophée (6-1, 6-4). De là à ce qu’Isner postule à cette offre d’emploi de la Nasa, qui propose 16 500 dollars pour rester couché pendant deux mois ? Peut-être pas. N’empêche que durant le duel, le spécialiste des aces a sans doute rêvé d’être atteint par la mutation génétique de Joe Cameron, cette Écossaise septuagénaire qui passionne actuellement les scientifiques en raison de son insensibilité à la douleur. Si cela avait été possible, le Suisse aurait sûrement moins fait le malin. Enfin, on peut sérieusement en douter…