Lundi 11 février
La première nouvelle importante, c’est que Naomi Osaka arrête sa collaboration avec son entraîneur Sascha Bajin. Étrange décision quand on est numéro un mondiale… La deuxième, c’est le premier titre ATP de la carrière de Juan Ignacio Londero, qui s’est imposé dans la nuit à Córdoba devant Guido Pella (3-6, 7-5, 6-1). La troisième, c’est l’état d’urgence décrétée par un archipel arctique de Nouvelle-Zemble (Nord-Est de la Russie) en raison d’invasions d’ours polaires agressifs qui attaquent la population dans les rues et s’invitent dans les habitations pour trouver de la nourriture. La dernière, c’est le saut de 70 places au classement ATP de Jo-Wilfried Tsonga... qui est néanmoins toujours 140e. Allez, encore un effort.
Mardi 12 février
Quel courage ! Dans un collège du Sud-Ouest de la France, des enfants se sont lancés dans un projet complètement dingue : fabriquer un scoubidou de deux kilomètres, soit le plus long du monde. Pour les aider, les petits pourront sans doute compter sur Caroline Wozniacki et Caroline Garcia qui ne dupent personne en déclarant forfait - officiellement parce qu’elles sont trop diminuées - au tournoi de Doha. En revanche, Gaël Monfils ne pourra se rendre disponible puisqu’il attaque l'Open de Rotterdam par une victoire sur David Goffin (7-6, 7-5). Participer à la réalisation de ce record devrait pourtant être considéré comme la priorité des priorités, non ?
Mercredi 13 février
Décidément, Doha n’a pas de chance : après Wozniacki et Garcia, c’est Karolina Plíšková qui officialise son absence pour grande fatigue. De son côté, Maria Sharapova et sa sensible épaule droite font l’impasse sur le BNP Paribas Open d’Indian Wells. Tout roule en revanche pour Angelique Kerber, vainqueur d’Anett Kontaveit (6-1, 7-6) au Qatar, et pour Simona Halep, tombeuse de Lesia Tsurenko (6-2, 6-3). Chez les hommes, Stan Wawrinka élimine Milos Raonic aux Pays-Bas (6-4, 7-6) où Stéfanos Tsitsipás chute d’entrée contre Damir Džumhur (4-6, 6-1, 5-7). Mais à la veille de la Saint-Valentin, le Grec passe vite à autre chose : « Je n'ai pas le temps pour une relation. C'est la dernière chose à laquelle je pense, en ce moment. Mais si une fille est intéressée, elle peut m'envoyer un message privé sur Instagram ! » Message public enfin. Le médecin de la Maison Blanche a annoncé le poids de Donald Trump : 110 kilos pour 1,90m, soit un IMC de 30,5 faisant, techniquement, du président américain, une personne obèse modérée.
Jeudi 14 février
« J'espère que le tirage au sort aidera Roger Federer. Parce que s'il atteint la finale et qu'il gagne, ce serait son huitième titre à Dubaï. Et ce serait aussi le centième de sa carrière. Ce serait un moment magique. » Non, l’auteur de ces propos n’est pas un fan lambda du Suisse mais le directeur du tournoi de Dubaï, Salah Tahlak. En attendant, les demi-finalistes de Doha sont connues : il s’agit de Kerber, Elina Svitolina, Halep et Elise Mertens. Au fait, puisqu’il était question de Trump mercredi, sachez que le dirigeant américain compte réquisitionner huit milliards de dollars pour construire son mur à la frontière du Mexique en décrétant un… état d'urgence.
Vendredi 15 février
Heureusement que le ridicule ne tue pas. Ce couple américain souhaitant commercialiser un capteur informant votre partenaire de votre envie de faire l'amour ne vivrait sinon pas longtemps. Passons plutôt aux choses sérieuses : dans le dernier carré du tournoi de Doha, Mertens bat Kerber (6-4, 2-6, 6-1) pendant qu’Halep renverse Svitolina en s’emparant notamment des cinq derniers jeux de la partie (6-3, 3-6, 6-4). Wawrinka, lui, continue son joli parcours hollandais en écartant Denis Shapovalov (6-4, 7-6) lors des quarts de finale. Place désormais à la vérité du week-end.
Samedi 16 février
Une compagnie aérienne attaque un de ses clients qui a osé ne pas se présenter à l'embarquement lors d'une escale, à Francfort. Accusation illégitime, selon le tribunal berlinois. Ouf. Fou, c’est aussi Stan Wawrinka quicogne Kei Nishikori à Rotterdam (6-2, 4-6, 6-4) et rejoint Monfils en finale, le Français ayant croqué Daniil Medvedev (4-6, 6-3, 6-4). Tous deux essaieront d’imiter Mertens, qui soulève le trophée de Doha au détriment d’Halep (3-6, 6-4, 6-3).
Dimanche 17 février
Le « syndrome Peppa Pig » secoue les Etats-Unis. Ce syndrome renverrait à la transformation de langage observée actuellement chez les enfants américains, qui prennent l'accent anglais après avoir trop regardé le fameux dessin animé mis en cause. Pas de syndrome pour Halep, qui congédie son éphémère coach belge, Thierry Van Cleemput. « Nous n'allions pas bien ensemble », dévoile la Roumaine, désormais seule et sans entraîneur, avant le début du tournoi de Dubaï. Chez les garçons, les grands gagnants s’appellent Gaël Monfils, tombeur de Wawrinka en finale à Rotterdam (6-3, 1-6, 6-2), Marco Cecchinato, qui a terrassé Diego Schwartzmann à Buenos Aires (6-1, 6-2), et Reilly Opelka, qui glane la première coupe de son existence à New York après un combat accroché contre Brayden Schnur (6-1, 6-7, 7-6).
