Top 10 : les retraités de 2012

20 nov. 2012 à 16:32:01

Une femme, neuf hommes, quelques vainqueurs de Grand Chelem, des anciens numéros un, mais aussi des spécialistes du double. Voici la liste des 10 personnalités les plus marquantes ayant pris leur retraite sportive en...

Une femme, neuf hommes, quelques vainqueurs de Grand Chelem, des anciens numéros un, mais aussi des spécialistes du double. Voici la liste des 10 personnalités les plus marquantes ayant pris leur retraite sportive en 2012.

 

Kim Clijsters, 29 ans

Honneur aux femmes, ou plutôt à LA femme, l’unique de cette liste et seule récente retraitée du circuit WTA. Mais quelle femme ! Victorieuse de 41 tournois dont 3 US Open et un Open d’Australie, la Belge n’avait que des potes en tennis, qui tous louaient son fair-play, sa gentillesse et bien sûr son énorme talent. Entre autres exploits, elle fut l’an dernier la première maman n°1 mondiale de l’histoire du tennis, revenant au plus haut niveau après avoir mis une première fois sa carrière entre parenthèses en 2007. Gérer les biberons, les petites nuits et parvenir quand même à battre tout le monde sur les courts le jour lui valurent d’hériter, à juste titre, du surnom de « Super Mom ». Une héroïne des temps modernes.  

José Acasuso, 30 ans

En février dernier, « Chucho » a dit stop. Stop à une honnête carrière de joueur de terre battue, ses trois trophées sur le circuit ATP ayant été acquis sur cette surface. Mais sa meilleure performance reste la demi-finale obtenue en 2006 lors du Masters 1000 de Hambourg, après avoir écarté successivement Ljubicic, Grosjean et Verdasco. Cette performance lui permet alors d’entrer pour la seule et unique fois de sa carrière dans le top 20 mondial. La même année, il avait bâché Lleyton Hewitt lors d’un tour de Coupe Davis par BNP Paribas disputé à Buenos Aires. « Ce type croit qu’il vient dans un pays en guerre, qu’il y a des bombardements comme en Irak », avait-il pesté alors que l’Australien se cachait derrière des gardes du corps. Ne jamais toucher à la fierté d’un Argentin. Jamais.  

Andy Roddick, 30 ans

C’est lors de la dernière édition de l’US Open qu’Andy Roddick a décidé d’en finir avec sa carrière de tennisman. A domicile, sur les lieux de son plus bel exploit, obtenu il y a quasi une décennie : la victoire en Grand Chelem et une place de n°1 mondial à seulement 21 ans. Barré ensuite par une génération de joueurs exceptionnels et notamment Federer, qu’il admirait comme un fan, le magnifique serveur yankee à l’éternelle casquette avait néanmoins réussi un joli come-back en 2009 et 2010, avec une finale à Wimbledon et une victoire au Masters 1000 de Miami. So long, Andy.  

Fernando Gonzalez, 32 ans

Le successeur de Marcelo Rios dans le cœur des fans chiliens de tennis n’a certes pas le palmarès du ténébreux « Chino », mais il peut quand même s’enorgueillir d’avoir eu une sacrée belle carrière. A l’aise sur toutes les surfaces, il quitte le circuit avec 11 titres au palmarès et autant de finales perdues, dont une prestigieuse face à Roger Federer à l’Open d’Australie en 2007. A retenir également, ses trois médailles olympiques, de trois métaux différents, obtenues en simple et en double lors des éditions 2004 et 2008. Même le roi Federer n’a pas fait mieux.  

Juan Carlos Ferrero, 32 ans

Comme un symbole, l’Espagnol prend sa retraite la même année qu’Andy Roddick. Les deux larrons firent au début des années 2000 la transition entre l’ère Sampras et l’ère Federer. Comme l’Américain, Ferrero fut aussi un temps au sommet du classement ATP, après sa victoire à Roland Garros en 2003. Spécialiste de terre battue, il est quand même parvenu à performer sur toutes les surfaces en fin de carrière, après plusieurs années d’anonymat forcé pour cause de blessures et de la concurrence au pays d’un certain… Rafael Nadal. Le clap de fin a eu lieu chez lui, à Valence, en septembre.  

Ivan Ljubicic, 33 ans

Le géant croate, acteur majeur de la victoire de son pays lors de l’édition 2005 de la Coupe Davis par BNP Paribas, était réputé autant pour son service dévastateur que pour son franc parler. Mais c’est son abnégation qu’on préfère retenir, puisqu’après 3 finales de Masters 1000 perdues, il finira enfin par obtenir sa plus belle victoire à Indian Wells en 2010, au crépuscule de sa carrière. Quatre ans auparavant, il obtenait son meilleur résultat en Grand Chelem, aux Internationaux de France, et son meilleur classement ATP, une troisième place mondiale. Sa grande carcasse manque déjà au circuit, c’est certain. Et notamment à Mickaël Llodra qui au tournoi de Miami, un dimanche de mars 2005, s’était caché nu dans le casier du Croate. Lorsqu’Ivan l’avait ouvert, le Français lui avait rétorqué : « J’essaie de capter ton énergie positive. Tu gagnes beaucoup trop de matches ».  

Arnaud Clément, 34 ans

S’il ne fallait garder qu’un souvenir de la longue carrière de « La Clé » sur le circuit ATP, c’est son parcours à l’Open d’Australie en 2001, où il sort héroïquement Kafelnikov en quart – offrant au public un strip-tease quasi intégral pour fêter ça – et son compatriote Sébastien Grosjean en demie pour se hisser en finale, perdue face à Agassi. Tennisman avec un sens aiguisé du collectif, c’est ensuite en Coupe Davis par BNP Paribas qu’il obtient ses plus belles émotions, en simple puis en double. Logique donc que dès sa retraite sportive officialisée, il ait été choisi pour succéder à Guy Forget en tant que capitaine de l’équipe de France. Tsonga, Monfils, Simon and co sont entre de bonne mains.  

Rainer Schüttler, 36 ans

Une finale de l’Open d’Australie en 2003, une médaille d’argent aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, une demi-finale à Wimbledon en 2008 : il s’en est décidemment fallu de pas grand-chose pour que Rainer Schüttler acquière un prestigieux palmarès. D’une poignée de matchs gagnés en plus. Au moins a-t-il eu le mérite de succéder à Michael Stich comme porte-drapeau du tennis allemand pendant quelques années, en compagnie de Tommy Haas et en attendant l’émergence de la génération actuelle, celle des Kohlschreiber, Mayer et Benjamin Becker.  

Alexander Waske, 37 ans

Ce n’est pas pour ses 5 titres Challengers et sa 89e place mondiale en 2006 qu’on retiendra le nom d’Alexander Waske, mais bien pour sa carrière en double, fort honnête et ponctuée de 16 victoires. La plus belle ? A Barcelone avec Andrei Pavel, face à la paire espagnole constituée de Rafael Nadal et de Bartolomé Salva-Vidal. Ok, c’est pas fou mais bien des joueurs sur le circuit ne cracheraient pas sur une victoire contre Rafa.  

Mark Knowles, 41 ans

L’autre spécialiste du double à ranger les raquettes cette année a quand même un palmarès autrement plus prestigieux : 55 victoires, sur un total de 99 finales disputées sur le circuit ATP ! La redoutable paire qu’il formait avec le Canadien Daniel Nestor a tout de même vaincu dans trois tournois du Grand Chelem. Le Bahaméen a mis un terme à sa carrière en septembre, après une ultime victoire acquise cette année à San Jose avec le Belge Xavier Malisse. Ses compatriotes peuvent lui dire merci d’avoir fait briller les Bahamas ailleurs que sur une piste d’athlétisme.   Par Régis Delanoë  

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