Top 5 : Tennismans multisports

21 juin 2017 à 00:00:00

Légende du football italien, Paolo Maldini va participer à son premier tournoi de tennis Challengers en double. Mais il n’est pas le seul à tenter une reconversion dans un autre sport que sa discipline d’origine.

Légende du football italien, Paolo Maldini va participer à son premier tournoi de tennis Challengers en double. Mais il n’est pas le seul à tenter une reconversion dans un autre sport que sa discipline d’origine, puisque certains joueurs de tennis l’ont précédé. Avec plus ou moins de réussite.

 

David Nalbandian, le pilote

 

David Nalbandian n’a sûrement pas réalisé la carrière que son talent méritait. Vainqueur de onze titres (mais aucun Grand Chelem), l’Argentin a mis un terme à son parcours en 2013, suite à de nombreuses blessures qui l’ont amené à une triste 231e place mondiale. Mais le plus ancien rival de Roger Federer n’est pas du genre à se laisser aller. Après avoir rangé la raquette, Nalbandian écoute sa passion du sport automobile et s’essaye donc aux courses de rallye. Pas toujours avec brio : en 2015, il participe au rallye d’Argentine avec sa Chevrolet mais doit abandonner dès le premier jour à cause d’un accident, avant de se planter une nouvelle fois en 2016 de manière beaucoup plus spectaculaire. Pas de blessure, mais une belle frayeur pour l’ex numéro trois du circuit.

 

 

Scott Draper, le best

 

Amélie Mauresmo, Tim Henman, Ivan Lendl, Paradorn Srichaphan, Ievgeni Kafelnikov, Nathalie Tauziat, Petr Korda, Guy Forget, Olivier Patience, Evgueni Kafelnikov… Nombreux sont les tennismans à tenter leur chance dans le golf. Et rares sont ceux qui parviennent à percer. En réalité, Scott Draper semble même être le seul. À tel point qu’aujourd’hui, l’Australien est peut-être aussi connu pour son drive que pour son coup droit. Il faut dire que Draper n’a jamais été un monstre sur les courts. 42e mondial en simple au meilleur de sa forme, Scott peut néanmoins se targuer d’avoir remporté l’Open d’Australie en double mixte en 2005. Une année qui le voit s’engager au Victorian Open alors qu’il n’a pas du tout pris sa retraite. Deux ans plus tard, le voilà vainqueur de son premier tournoi professionnel de golf à Riverside Oaks, situé en Nouvelle-Galles du Sud, dans son pays d’origine. Personne ne peut en dire autant.

 

 

Gerbault, l’homme de la mer

 

On parle d’un nom que les moins de cinquante ans peuvent difficilement connaitre. Alain Gerbault, c’est un joueur de tennis de l’après première guerre mondiale qui accède notamment à la finale de Roland-Garros (en double) ainsi qu’aux aux Championnats du monde 1921. Même s’il participe à l’US Open 1924 et 1930 ou à Roland 1931 et 1932, il opte pour la navigation dès le début des années 20. Il devient même le premier Français à réaliser un tour du monde à la voile en solitaire, et le premier tout court à traverser l’Atlantique d’Est en Ouest de la même façon. Un drogué des sports individuels, en somme.

 

 

Lüthi, l’indécis

 

Tennis ou football ? Football ou tennis ? Severin Lüthi a passé les 26 premières années de sa vie à se poser la question. Parti pour taper la petite balle jaune, le Suisse accroche une finale en double dans le tournoi Satellite de Bossonnens, mais ne dépasse pas la 622e place mondiale en simple. Âgé de seulement vingt ans, Lüthi préfère abandonner pour bosser dans le commerce… avant de se tourner vers le football. Sans jamais percer. Il devient alors entraîneur assistant de tennis à la tête de son pays. Et dirige depuis Roger Federer et Stan Wawrinka. Ça valait le coup de s’interroger.

 

Becker, le bluffeur


Certains penseront que ce n’est pas un sport. Soit. Boris Becker n’en fait pas de cas et continue de jouer aux cartes. Car après sa belle carrière (six victoires en Grand Chelem, numéro un mondial en 1991), l’Allemand ne pouvait envisager vivre sans sensation. Ni même sans compétition. C’est ainsi qu’en 2007, Becker intègre l’équipe de PokerStars et devient joueur professionnel. Casquette vissée sur le crâne, Boris a déjà gagné environ 80 000 dollars avec sa philosophie de jeu considérée comme agressive. Combien en a-t-il perdu ? C’est une autre histoire.

 

 

Par Florian Cadu

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