Et de 14 pour Richard Gasquet. La semaine dernière à Anvers en Belgique, le Français a remporté son 14e titre sur le grand circuit ATP.
14 c'est beaucoup. Cela le place en 2e place (française) en terme de titres derrière le grand Yan qui, avec ses 23 tournois remportés, n'est pas près d'être inquiété (pas que ça l'inquiète vraiment, même si son record était amené à être battu un jour).
Seulement voilà, ces 14 titres cachent quelque chose : ils ont tous été remportés dans la catégorie 250. Certes les 250, c'est juste en-dessous des 500, mais c'est aussi juste au-dessus des challengers.
Avec le talent qui se trouve dans le bras du Français, nous les fans de Richard, on est en droit d'être déçus qu'il n'ai jamais claqué une plus belle victoire, comme un BNP Paribas Masters, un Monte-Carlo, un Wimbledon ou un US Open. Je vous entends ricaner derrière votre écran, mais vous avez tord.
Richard a toute les qualités pour s'emparer d'un de ces tournois. Jusqu'à peu, on a l'impression qu'il n'y croyait pas lui même. Depuis qu'il est co-coaché par Bruguera et Grosjean, on découvre un Richard (plus) conquérant. Terminé le joueur qui campe cinq mètres derrière sa ligne de fond. Finis les matches où, en raison d'une ampoule douloureuse, il laisse tomber. Et surtout, plus jamais une rencontre de Coupe Davis par BNP Paribas où il préfère ne pas jouer par peur de se faire déglinguer (Federer à Lille, Cilic à Zadar).
Ritchie, si tu me lis, et je sais que tu lis pas mal de choses qui sont écrites sur toi, vas-y mon gars ! Il te reste un ou deux ans pour t'envoyer un tournoi de prestige qui enlèvera cette ombre qui flotte au-dessus de ton palmarès, qui soit dit en passant, même si il ne s'agit « que » de 250, reste impressionnant.
Et puis j'ai la solution : cette année, Gasquet s'impose à Montpellier et Anvers. Dénominateur commun de ces deux tournois : le directeur du tournoi est Sébastien Grosjean. Suffit de mettre Seb à la tête de Wimbledon et l'affaire (ou la coupe) est in ze pocket !