Il faut se faire une raison : encore une poignée de tournois, de rares moments d’émotion et puis tombera le générique de fin de cette belle saison 2015 de tennis. L’issue est proche et comme à chaque fois tu as un petit pincement au cœur au moment des premiers bilans…
- Tu commences un peu à t’ennuyer, déjà. Ben oui, le dernier gros tournoi c’était l’US Open et ça commence à dater. Heureusement qu’il y a bientôt les Masters…
- Tu te dis d’ailleurs que ce serait pas si mal de réformer un peu le calendrier pour éviter d’avoir ce trou en fin d’année ....
- Tu t’endors tard ou te réveilles tôt pour avoir ta dose hebdomadaire de tennis en direct à la télé.
- T’as toujours un peu de mal avec cet enchaînement entre les tournois nord-américains de fin d’été et les asiatiques à l’automne. Dur le jet-lag, même si tu n’as pas bougé de ton canapé.
- Bon au moins ça te permets de jouer les touristes en Asie sans jamais y être allé. Tiens, ça a l’air sympa Tachkent ! Oh et puis Kuala Lumpur aussi !
- Tu comptes les dodos avant la retraite de Lleyton Hewitt. Snif.
- Tu flippes un peu d’ailleurs aussi concernant l’avenir de Serena Williams, qui n’a plus l’air si clair que ça…
- Bon au moins tu te dis que l’absence de l’Américaine jusqu’à la fin de saison laisse une belle opportunité aux joueuses du circuit WTA de s’exprimer. Qu’enfin une hiérarchie claire s’impose.
- Tiens, d’ailleurs, rétrospectivement, tu te dis que la saison 2015 de la soi-disant nouvelle star Eugénie Bouchard a été bien, bien sale. Allez hop, vivement 2016 !
- Tu commences déjà à te faire des petits pronos concernant le prochain Open d’Australie. T’es bien tenté de mettre un Kyrgios dans le dernier carré à domicile.
- Kyrgios justement, t’as levé les yeux et même rouspété pas mal de fois à propos de ses écarts de conduite mais en même temps tu te dis que ça fait du bien d’avoir ce genre de gars dans un circuit ATP de plus en plus policé.
- Tu commences à regarder dans le rétro et tu as vu Djoko gagner, beaucoup. Plein de fois, presque trop pour maintenir le suspense.
- Heureusement qu’Highlander Federer est toujours là pour donner le change.
- Tu te dis que la mode éphémère du caleçon de bain de Wawrinka en juin dernier était quand même très gênante…
- T’as de la peine pour Rafael Nadal, qui n’a jamais paru autant dans le dur et qui semble lui-même se demander s’il parviendra un jour à gagner de nouveau un Grand Chelem…
- T’as de la peine aussi pour Maria Sharapova qui a pas mal disparu des écrans radars depuis le printemps.
- Heureusement tu peux prendre des nouvelles d’elle sur les réseaux sociaux.
- D’ailleurs tu attends avec impatience les photos sur Twitter et Instagram des stars en vacances. Ça te fait voyager à pas cher, c’est bien.
- En attendant, tu attends les deux Masters. Enfin, surtout le masculin à Londres, c’est plus simple à suivre que le féminin à Singapour.
- Tu commences à te préparer psychologiquement au désert de la fin d’année. À cette période tu sais qu’à chaque fois tu perds toute dignité en te ruant sur un interclubs ou une exhibition commerciale comme si c’était le rendez-vous de la saison.
- Le sevrage approchant, t’es aussi prêt à t’intéresser à fond à un 250 à Stockholm ou un WTA à Luxembourg. Ouais, génial !
- T’es aussi à fond concernant la moindre actu tennis. La réforme du tie-break au cinquième set de Coupe Davis par BNP Paribas? T’as un avis là-dessus !
- T’as peur d’être réveillé par le fantôme de Del Potro quand tu t’endors. Brrrr…
- T’as toujours pas vu un Français soulever un tournoi du Grand Chelem. Et tu te dis que malheureusement, ça paraît pas prêt d’arriver dans un avenir proche…
- Cela étant t’as quand même kiffé la saison de Gasquet. Très correcte.
- T’as aimé aussi l’émergence chez les filles des Mladenovic, Bencic, Svitolina, Keys… En revanche, chez les gars, la relève tarde à se montrer.
- Tu sens venir le glissement de l’actu tennis vers les pages people d’ici la fin de l’année. Le mariage annoncé de Pennetta et Fognini ? Oh c’est trop mignon ! Le bébé d’Amélie Mauresmo ? Hâte de voir sa bouille !
- Tu trouves du réconfort auprès de ton pote fana de cyclisme. Lui aussi vit des semaines difficiles, comme à chaque fin de saison…
- Allez t’as quand même décidé de profiter à fond des derniers instants de cette belle saison et tu te dis que t’as bien mérité toi aussi quelques semaines de sevrage sans tennis à la télé. C’est même parfait pour éviter la lassitude.