Donnez un micro à Jim Courier sur un court, l’Américain fera un malheur !

Celui qui fait les beaux jours des interviews d’après-match à l’Open d’Australie avait également cartonné en 1993 après la finale de Roland-Garros : « L’an dernier, j’avais parlé comme une vache espagnole », avait-il lancé après sa défaite face à Sergi Bruguera.

Une défaite ok, mais qui faisait suite à deux titres remportés d’affilée sur la terre battue parisienne, en 1991 et 1992 : 20 victoires. Respect. Pur produit de l’Académie Nick Bollettieri, comme Andre Agassi, Courier, avec ses airs de joueur de baseball, casquette vissée sur la tête, s’appuie alors sur son service, son coup droit et cette capacité d’allier puissance et vitesse.

Le Floridien a ainsi remporté quatre titres en Grand Chelem, à Melbourne (2)  et Paris (2), devenant n°1 mondial en février 1992.

Cerise sur le gâteau, Courier fait partie de la génération dorée américaine qui compte également Agassi, Chang et Sampras. Sacré quatuor. Cela lui a notamment valu d’ajouter deux Coupes Davis à son palmarès.

Redescendu au classement après une période de vaches maigres, Jim Courier annonce sa retraite en 2000 à seulement 29 ans, mettant fin à sa 1ère vie tennistique.

Désormais quinqua, l’Américain s’éclate depuis dans la 2e !

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