Sur le circuit, Sabalenka avait débarqué en mode bulldozer. Pressée, la Biélorusse ! En 2018, elle avait même carrément tout balayé sur son passage pour finir l’année aux portes du Top 10. S’appuyant sur son physique (1,82 m), elle a, pour y arriver, travaillé cette force de frappe exceptionnelle qui la met si vite en position de gagne. Résultat : une ascension fulgurante, des perfs contre les meilleures et des titres jusqu’à dépasser la dizaine de trophées dès 2021. Cette année-là, la Biélorusse a aussi disputé sa première demie en Grand Chelem, à Wimbledon, ce qui lui a permis d’atteindre la 2e place mondiale. Mais ce qu’elle avait en tête, c’était l’objectif rêvé de son papa, décédé en 2019 : devenir n°1. En double, case cochée dès 2021. En simple, Sabalenka a attendu 2023, avec son premier titre en Grand Chelem à Melbourne, mais aussi des demies à Roland-Garros et Wimbledon, et une finale à l’US Open, pour enfin détrôner Iga Swiatek et accéder au trône en septembre. Pour seulement 7 semaines, certes, mais même n°2, elle a pourtant ensuite fait mieux que sa rivale en Grand Chelem en 2024, en s’imposant à l’Open d’Australie et à l’US Open. Une sacrée consolation.