Alizé, on lui pardonne ses colères, ses attitudes à la limite du caprice. Pourquoi ? Parce qu'elle se bat, parce qu'elle est entière, parce qu'elle hait la défaite. On l’aime aussi pour sa fidélité à l’équipe de France et son esprit d’équipe, irréprochable et exemplaire depuis 2008, date de sa première sélection en Fed Cup. Vainqueur en finale à Perth en 2019 sans être entrée sur le court, la Niçoise affichait pourtant une joie énorme et sincère. Et on l’aime évidemment aussi pour sa persévérance  ! Recordwoman du nombre de Grands Chelems disputés consécutivement - avec 63, elle a dépassé Ai Sugiyama à l’US Open 2022 -, elle a atteint son premier quart à l’Open d’Australie 2022, soit 17 ans après son premier majeur  ! Sa combativité, elle l’aura mise en avant tout au long de sa carrière, entre ses victoires en tournois (6), ses 4 participations olympiques, et ses perfs contre les toutes meilleures. Car c’est aussi elle qui, à Wimbledon en 2022, avait mis fin à l’invincibilité de Swiatek  ! Malgré les coups durs, le ras-le-bol (parfois !) et le temps qui passe, elle continue à rêver et à se battre. En parallèle, elle trouve même le temps d’écrire des romans, le premier «  La valse des jours  » ayant été publié en 2022. Alors pour tout ça, et même si la Niçoise, née en 1990, est aujourd’hui loin de son meilleur classement (11e en 2016), un seul mot  : chapeau  !