Stefanos Tsitsipas coupe tout

25 févr. 2019 à 19:19:00

Pour gagner un tournoi de tennis il faut évidemment bien servir, avoir un bon coup droit, revers... Mais la technique n'est pas tout. Des fois, des paramètres extérieures aussi rentrent en compte et il faut savoir les intégrer ou pas.

Lorsque Stefanos Tsitsipas est arrivé à Marseille en début de semaine, on était à 1 000 lieues de se douter qu'il allait remporter le tournoi. Ok, il était tête de série n°1, mais au vu de la forme qu'il affichait en conférence de presse d'avant tournoi, on était en droit de se demander combien de temps il allait être Marseillais et même s'il allait disputer le tournoi.

Une solution pour sortir du funk

La redescente suite à la demi-finale australienne fut compliquée pour «  Stef  ». Etonnant  ? Pas vraiment.  En Grèce, on est très fier de son équipe nationale ainsi que de tout représentant du drapeau bleu et blanc. Alors quand le beau et jeune Stefanos Tsitsipas bat l'immenssisime Roger Federer et dispute la demi-finale de l'Open d'Australie, il devient automatiquement une super star chez lui. Malgré sa défaite sévère face à Rafael Nadal en demi-finale, Tsitsipas a quand même été accueilli en héros à son retour à Athènes. Limite en mode champion du monde sur les Champs-Elysées. D'un coup d'un seul, il était devenu le centre de l'attention. Il ne touchait plus le sol quand il marchait. Puis, il a retrouvé le circuit et a été rattrapé par la réalité.

A Sofia, il a été sorti dès le 2e tour par Gaël Monfils, puis à Rotterdam c'est Damir Dzumhur qui le sort d'entrée. En deux temps trois mouvements, il passe du statut de winner à celui de loser. Compliquée la vie de champion. Tout ça est si fragile. Ce qui explique pourquoi à son arrivée à Marseille, Tsitsipas était au fond du trou. D'ailleurs, si ça ne dépendait que de lui, il aurait sans doute fait une croix sur l'épreuve mais papa/coach (Apostolos) n'était pas d'accord. Néanmoins, il fallait trouver une solution pour sortir du funk.

Chaque jour Stefanos allait de mieux en mieux.

Et si tout ça était lié aux réseaux sociaux. Stefanos Tsitsipas est très présent sur les différentes plateformes. Il tient un vlog pour que tout le monde puisse suivre ses différentes aventures. Le kid est connecté. Qu'à cela ne tienne, à son arrivée, il décide de tout couper. C'est parti pour une semaine de diète. Plus d'Instagram,  Facebook, Twitter. Plus rien. Wallouh.

Et bien croyez le ou pas, mais chaque jour Stefanos allait de mieux en mieux. Sa tête était de plus en plus libre. Il ne lisait plus ce que tout le monde pensait de lui. Désormais, il allait sur le court sans savoir ce que Pablo, Maria, Swen, Hanz, John, Jennifer, Kim, Pedro, Lee, Yin et les autres pensent de lui. Au fur et à mesure des minutes qui passaient, «  Stef  » avait la tête de plus en plus libérée. Au fur et à mesure des minutes qui passaient, Stefanos jouait de mieux en mieux au tennis.

Quand il s'est présenté en finale, il n'avait pas consulté son téléphone depuis 8 jours. La suite on la connaît.

Comme quoi, parfois, c'est bien de couper.

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