Elégant en toutes circonstances, fair play, respectueux...

Pete Sampras a fait l’unanimité pendant plus d’une décennie. Auprès du public, en tout cas.

Car s’il avait le respect de tous ses pairs, cela l’a pas empêché de faire souffrir sur le court bon nombre d’entre eux. Pistol Pete avait tout d’une tour imprenable : un service exceptionnel, un coup droit ultrapuissant, un volée quasi parfaite avec une envergure exceptionnelle au filet ou encore une qualité de smash incroyable.

Tous ces points forts lui ont permis de remporter 64 tournois sur le circuit dont 14 Grands Chelems. C’est à Wimbledon qu’il a brillé le plus, décrochant 7 victoires, ce qui le place désormais à une toute petite longueur derrière Roger Federer.

Le grand regret de Sampras restera sans doute de n’avoir jamais atteint la finale à Roland-Garros. Discret et réservé, l’Américain souffrait d’une maladie privant parfois son organisme d’oxygène.

Bien sûr, il n’en a parlé que bien après l’arrêt de sa carrière. Une fin qu’il a, là encore, réussie avec un brio unique, en remportant l’US Open en 2002 face à son compatriote Andre Agassi, son plus grand rival, qui l’avait battu en finale à New York l’année précédente.

Pete Sampras ayant pris sa revanche de manière éclatante, plus rien ne l’empêchait alors de tirer sa révérence. Avec classe, sans doute la force de l’habitude !